Rapport : « La ville entière de Koursk sera difficile à contrôler » : l’armée ukrainienne tente de ralentir l’avancée russe dans l’est de l’Ukraine
Les armées russes et ukrainiennes continuent d’avancer leurs pions dans la région de Koursk, depuis l’incursion ukrainienne. Pendant ce temps, Moscou intensifie ses efforts dans l’est de l’Ukraine.
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En Ukraine, les deux camps poursuivent leur guerre d’usure. Kiev consolide ses gains territoriaux en Russie, dans la région de Koursk, sans toutefois réaliser de progrès significatifs ces derniers jours. La Russie, de son côté, intensifie son effort de guerre dans la région de Pokrovsk, dans l’est de l’Ukraine.
S’enfoncer le plus profondément possible dans le territoire russe n’est pas l’option privilégiée des Ukrainiens pour le moment. La grande ville de Koursk, par exemple, semble hors de portée de Kiev, confie un jeune officier combattant dans la région.
« Toute la ville de Koursk sera difficile à contrôler. Il faut beaucoup d’hommes pour cela. Ensuite, il faudrait aussi des gens pour l’administrer. De toute façon, nous ne voulons pas gérer ces territoires », il assure. « Notre objectif n’est pas de récupérer davantage de terres ennemies pour les garder pendant des années. Pour le moment, il s’agit simplement d’une zone sanitaire destinée à protéger Soumy et Kharkiv. »
Créer des zones sanitaires, repousser l’artillerie russe sur son territoire, multiplier les incursions en plusieurs points de la frontière : telles sont les priorités actuelles de Kiev. L’armée ukrainienne tente aussi de ralentir l’avancée russe dans la région de Pokrovsk. « Là-bas, les Russes ont déployé des moyens importants, environ 50 000 soldats. Ils avancent d’environ un kilomètre tous les trois ou quatre jours. Atteindront-ils Pokrovsk ? ?, demande Oleksy Hetman, expert militaire et ancien officier de haut rang de l’armée ukrainienne. Nous espérons que non, grâce aux importantes fortifications qui ont été construites autour de la ville.
Selon l’expert, la région de Pokrovsk représente géographiquement 5% de la ligne de front, mais concentre la moitié des combats actifs actuellement en Ukraine.