Santé

Santé : deux tranches de jambon par jour pourraient augmenter de 15 % le risque de diabète

Des scientifiques de l’Université de Cambridge cherchent la cause du diabète de type 2.
Leur étude publiée ce mercredi révèle que même de petites quantités de viandes transformées et de viande rouge sont associées à une augmentation de ce risque.

Comme on le sait, le mode de vie est la principale cause de l’apparition du diabète de type 2. Plus précisément, une étude révèle que deux tranches de jambon par jour suffiraient à augmenter considérablement le risque d’être atteint de cette maladie aux conséquences graves, voire mortelles, à long terme. Publié ce mercredi 21 août dans la revue Lancet Diabète et endocrinologiece travail représente la preuve la plus complète à ce jour du lien entre la viande rouge et le diabète.

Deux tranches de jambon ou un steak sont des facteurs de risque

Cette recherche, menée par des scientifiques de l’Université de Cambridge, a porté sur près de deux millions de personnes dans le monde. Parmi elles, plus de 400 millions avaient reçu un diagnostic de diabète de type 2, qui survient le plus souvent après 45 ans, contrairement au diabète de type 1, lié à une prédisposition génétique. Or, alors qu’on savait jusqu’à présent que le surpoids et le manque d’activité physique étaient les principaux facteurs d’apparition du diabète de type 2, cette étude prouve qu’il existe également un lien entre la consommation de viande et cette maladie.

Grâce à leur analyse, les chercheurs ont constaté que la consommation de 50 g de viande transformée par jour – l’équivalent de deux tranches de jambon – était associée à un risque accru de 15 % de développer la maladie au cours des dix années suivantes. La consommation de 100 g de viande rouge non transformée par jour – l’équivalent d’un petit steak – était associée à une augmentation de 10 %.

  • Lire aussi

    Lire aussi

    SANTÉ – Ces deux âges où l’être humain vieillit considérablement

Si ces données prouvent seulement une association entre les habitudes alimentaires et la maladie, et non une causalité, elles contribuent à démontrer l’intérêt des recommandations actuelles pour lutter contre cette maladie. Outre le maintien d’un indice de masse corporelle (IMC) dans la fourchette idéale et une activité physique importante, ces données suggèrent qu’un des principaux moyens de réduire le risque de contracter le diabète est d’améliorer son alimentation. Pour rappel, en France, le Programme national nutrition santé (PNNS) recommande actuellement de consommer au maximum 150 g de charcuterie et 500 g de viande rouge par semaine.


FS

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
Bouton retour en haut de la page