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Les joueurs de GOAL FC boycotteront leur premier match de National 2 (GOAL FC)

Ils sont en colère. Alors que Bordeaux a épuisé tous ses recours et ne peut donc pas disputer le National, une place reste vacante en National et les joueurs du GOAL FC espèrent toujours l’occuper. Mais dans le courant de la semaine, le club lyonnais a essuyé un refus de la FFF, qui a jugé les arguments du club insuffisants pour convoquer en urgence son Comex.

Aussi, pour marquer le coup, les joueurs du GOAL FC ont décidé de boycotter leur premier match de National 2 prévu ce samedi. « Nous ne voulons pas jouer aujourd’hui, à cause des décisions, à cause du groupe de 17, c’est injuste », déclare Enzo Reale, l’un des joueurs de l’effectif, soutenu par tous ses coéquipiers.

« Ce n’est pas un risque que nous prenons, nous voulons la justice »

Et pour continuer son argumentation sur ce choix risqué : « En termes d’équité sportive, ce n’est pas normal, il estime. On pense vraiment que si on était un autre club et pas GOAL FC, on aurait été maintenu. On a eu une préparation complètement tronquée, on nous refuse tout. On a eu les présidents des autres clubs du groupe National qui sont favorables à notre maintien, l’UNFP (syndicat des joueurs)Unecatef (syndicat des entraîneurs). Notre place est en National, ce n’est pas un risque que nous prenons, nous voulons la justice. Nous voulons soutenir le président et le club, je pense que c’est la bonne chose à faire.

L’été a été mouvementé pour Lyon. GOAL FC a eu du mal à se préparer. « Le staff et le coach n’ont pas su recruter, on n’a pas su prendre les automatismes qu’on aurait dû avoir, on est en retard, explique Reale, soutenu lors de son appel par son capitaine Loïc Dufau. Il y a des joueurs qui ont accepté de nous rejoindre en prêt en National, des grands joueurs, et qui ne viendront pas. »

Risque de défaite sur tapis vert

L’objectif de la démarche est donc simple : « Nous voulons que cette action permette aux gens de se rassembler et de nous prendre en considération. En jouant, nous accepterions la décision et il n’y aurait pas de retour en arrière. Nous serions prêts à le faire jusqu’à ce que le Comex se réunisse pour étudier cela et nous espérons avoir le soutien du monde du football. On se retrouve à se faire voler notre maintien en National. Mais nous n’avons rien volé, notre club est géré sainement. On nous annonce la loi autour du 17 juillet (voir ci-dessous) mais en fait, ce sont eux qui ont fait traîner les choses si longtemps… »

La FFF s’appuie en effet sur l’un des textes réglementaires selon lequel la date butoir de constitution des groupes est fixée au 17 juillet. Seule une décision politique – et donc une réunion d’urgence d’un Comex – pourrait inverser la tendance. En attendant, à défaut de jouer, les joueurs du GOAL FC mangeront donc ensemble au stade ce samedi, et ils risquent une défaite sur tapis vert. Pour rappel, le National a débuté vendredi soir, avec seulement 17 équipes.

Cammile Bussière

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