Comment le cas de Justine a poussé la production de « L’Amour est dans le pré » à durcir ses méthodes de casting
L’émission de rencontres agricoles de M6 ne compte pas connaître de nouvelles polémiques pour sa prochaine saison, diffusée à partir du lundi 19 août.
L’amour est de retour sur M6. Après la diffusion des portraits en janvier dernier, les agriculteurs de la saison 19 de « L’amour est dans le pré » vont rencontrer leurs prétendants. Mais le programme culte de la sixième chaîne animé par Karine Le Marchand a souffert l’an dernier de quelques polémiques. A tel point que la production a été contrainte cette année d’affiner ses méthodes de casting.
« C’était très inquiétant. Cela nous a rendus un peu paranoïaques. »Gabriella Mather a confié à nos confrères de Puremedias Le producteur de l’émission évoque Justine, celle qui a conquis le cœur de Patrice, un agriculteur polyculteur de 39 ans souffrant d’hémiplégie. Son déménagement précipité à la ferme et son attitude particulièrement autoritaire avaient suscité des interrogations chez les téléspectateurs. Certains ne la considéraient pas comme sincère et pire, seulement intéressée par la recherche d’un logement. Depuis la fin du tournage, Patrice et Justine sont toujours ensemble.
Nous avons vérifié si les candidats avaient suffisamment de ressources pour vivre et étaient financièrement indépendants.
Gabriella Mather
« Je ne dis pas que Justine n’était pas sincère dans sa démarche, mais elle nous a fait remettre en question les enquêtes que nous menons auprès des prétendants.explique Gabriella Mather.
Chaque candidat bénéficie de quelques heures d’entretien avec la production et d’un rendez-vous avec le psychologue du programme. Désormais, leur situation financière est également étudiée avant que leur candidature ne soit validée.
« Nous avons ajouté une partie dans l’enquête que nous faisons auprès des candidats pour mieux comprendre leur mode de vie, s’ils gagnent leur vie. »poursuit Gabriella Mather avant de préciser : «« En toute légalité, parce que nous n’avons pas le droit de demander, nous avons regardé si les demandeurs avaient de quoi vivre et étaient financièrement indépendants. »