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Athlétisme : le Canada remporte le 4x100m, les Français, pour qui « ça allait trop vite », terminent 6e

Bien que les Américains aient été disqualifiés du relais 4x100m, le Canada d’André De Grasse en a profité pour remporter la médaille d’or et les Bleus… la 6e place.

LE Relais 4x100m L’équipe masculine canadienne, avec André De Grasse comme dernier relayeur, a été sacrée championne olympique vendredi soir au Stade de France. Sous la pluie, les Canadiens – avec Aaron Brown, Jerome Blake, Brendon Rodney et Andre De Grasse – ont franchi la ligne en 37 »50 devant les Sud-Africains (37 »57) et les Britanniques (37 »61). De Grasse, médaillé d’or sur 200 m aux Jeux de Tokyo 2021, a décroché à 29 ans sa septième médaille olympique et sa deuxième d’or. Les Canadiens avaient déjà été sacrés champions du monde du 4×100 m en 2022 à Eugene, en battant les Américains sur leurs terres à Eugene (Oregon).

A Paris, les Américains, privés de leur champion olympique du 100 m Noah Lyles atteint du Covid, ont été – comme trop souvent – disqualifiés après une première passation de relais désastreuse entre Christian Coleman et Kenny Bednarek, le premier ayant failli dépasser celui à qui il était censé passer le relais. De quoi alimenter une vive colère chez les Américains, qui ont ensuite traversé la zone mixte sans répondre à une seule question, le regard noir. A la hauteur de leur déception, eux qui étaient les grands favoris de cette finale après l’élimination de leurs rivaux jamaïcains en demi-finales.

Pablo Mateo : « Ils sont trop rapides »

Avec la Jamaïque et les Etats-Unis éliminés, la France aurait pu réussir un coup de maître autour d’un quatuor composé des frères Zézé (Ryan et Mickaël, Jeff Erius et Pablo Mateo). Hélas, bien que 4e lors du dernier relais, les Bleus rétrogradent à la 6e place. Avec un fort sentiment d’impuissance, comme le déclare le dernier relayeur, Mateo : « On est très déçus, on a fait ce qu’il fallait faire. On a fait le boulot. On a été plus rapides, sans prendre plus de risques. On a fait ce qu’il fallait faire. Mais derrière, ils sont tout simplement trop rapides individuellement. On a fait ce qu’il fallait faire en se rapprochant du record de France » (37 »81 pour un record de 37 »79) et on s’est dit que si c’était le cas, il y aurait une médaille. On s’en est approché et on a fini 6ème. Ça va trop vite… »


A côté de nous, il y a de grands champions qui sont habitués à ce genre de courses et qui ont fait la différence dans la dernière ligne droite…

Jeff Erius

Jeff Erius : « Nous avons réussi à perfectionner nos passages »

Une opinion partagée par Erius : « En terme de temps, nous avons gagné presque cinq dixièmes par rapport à notre demi-finale. Cela prouve que nous avons réussi à parfaire nos passages et avec l’enthousiasme du public, nous avons tout simplement accéléré. Mais à côté de nous, il y a de grands champions qui sont habitués à ce genre de courses et cela a fait la différence dans la dernière ligne droite car pour moi nous étions dans le coup toute la course. »

Seul Mickael Zézé a réussi à trouver un peu de positif : « Il y a une frustration évidente, mais c’était notre première finale olympique. Il nous a manqué de vitesse pure, c’est clair. On avait les dents et on a tout donné, donc je suis fière de cette équipe qui venait de très loin. On ne l’a pas méritée. » En attendant, le bilan français reste malheureusement à zéro…

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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