Test du Fujifilm GFX100S II : une qualité d’image exceptionnelle dans un format (légèrement) compact
La version courte serait de vous dire d’aller voir notre test du GFX100 II. Mais passons à une version un peu plus conséquente : la qualité d’image du système 100 Mpix de Fujifilm est une merveille. Et cela est vrai aussi bien du point de vue de la qualité d’image pure, que du rendu des couleurs, de l’augmentation des hautes sensibilités ou encore de la plage dynamique.
Si le 24×36 reste le format le plus tout-terrain – et sans doute le plus riche en références optiques et le plus adapté à la photo d’action/sport – l’écosystème moyen format de Fujifilm est le roi de la qualité d’image. Et le plus tout-terrain du monde du moyen format – les boîtiers Hasselblad étant très loin derrière en termes de réactivité.
Outre la résolution pure et bien que les flux de travail des photographes qui investissent dans le moyen format démarrent essentiellement en RAW, il faut néanmoins rappeler l’excellence des simulations de films de Fujifilm. Ce qui permet d’envoyer rapidement des images de qualité aux publications qui nécessitent une grande rapidité.
En permettant de récupérer très confortablement des images mal exposées, le GFX100S II s’impose comme un appareil conçu pour le reportage dans des conditions de lumière difficiles – quitte à payer le prix du poids. Et une version R serait plus adaptée. Entre tropicalisation et stabilisation, Fujifilm permet donc de prendre des images de très haute qualité sur le terrain.
Il convient de noter ici, outre la note électronique, la très grande qualité des optiques de Fujifilm. Toutes les références de la marque ont été conçues pour résoudre au moins 100 Mpx. Le seul compromis que vous aurez à faire est la luminosité des optiques. Pour pouvoir proposer des objectifs ne pesant que quelques centaines de grammes, Fujifilm a moins rogné sur la qualité des optiques que sur la luminosité. Un élément que la très bonne stabilisation et la très bonne montée en ISO de ce super capteur compensent largement.
Au niveau des optiques, nous avons testé le GFX100S II avec le GF55 mm f/1.7 (notamment sur la cible) et avec le 500 mm. Avec un parc de 18 objectifs et un téléconvertisseur, l’écosystème GFX commence à mûrir et vous devriez trouver votre bonheur. Sinon, même si la monture n’est pas ouverte, un grand nombre de bagues d’adaptation sont disponibles pour adapter non seulement des objectifs moyen format mais aussi 24×36 mm. Un parc parallèle qui sera toutefois réservé aux usages les plus sérieux, ces bagues n’offrant pas (à notre connaissance) d’autofocus. Mais qui a la vertu de pouvoir profiter de la qualité d’image de ce boîtier d’exception avec des objectifs qui ont du caractère.