Revivez la superbe vague de Kauli Vaast, champion olympique français de surf (vidéo)
En décrochant l’or lundi à Tahiti, Kauli Vaast est devenu le premier Français à être sacré champion olympique de surf. Et pour remporter la finale, le surfeur a réalisé un superbe tube sur la vague mythique de Teahupo’o.
Personne ne pouvait lui prendre sa vague. A Tahiti, lors des Jeux Olympiques de 2024, Kauli Vaast est devenu le premier surfeur français à être sacré champion olympique. Une performance historique réalisée à Teahupo’o, sa maison. Et pour décrocher la médaille d’or, la première pour le surf français, le Tahitien a montré que la vague mythique de la presqu’île mondialement connue était bien la sienne.
En finale, face à l’Australien Jack Robinson, le Français s’est illustré en prenant les deux meilleures vagues de la série. Et, sur la première, le champion olympique de 22 ans a régalé son public avec un tube incroyable, l’une des figures les plus techniques. Une démonstration dans le rouleau de la vague qui lui a valu une note de 9,50 sur 10. Son adversaire était prévenu, Kauli Vaast surfait vers l’or.
#Paris2024 | QUELLE VAGUE DE KAULI VAAST !!
Le Français débute sa finale de la meilleure des manières !
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— francetvsport (@francetvsport) 6 août 2024
« Le mana était avec moi »
D’autant que le Français a reçu l’aide de la Polynésie, comme il l’a raconté après sa victoire. « J’ai fait un bon score sur ma première vague et ensuite ça a été les 15 minutes les plus longues de ma vie. Mais il n’y a plus eu de vagues pendant 15 minutes… le mana était avec moi », a-t-il dit, en référence à la force surnaturelle de la culture polynésienne.
Finalement, le surfeur français a obtenu un total de 17,67, contre les 7,83 de Jack Robinson, abandonné dans les derniers instants faute de trouver des vagues. Et si la victoire du jeune Français a rapidement suscité des manifestations de joie un peu partout à Tahiti, la mère de Kauli Vaast, elle, a dû se douter de la victoire de son fils.
Lorsque ce dernier a remporté l’or, Natou Vaast jardinait tranquillement. « Quand il concourt à Tahiti, c’est moi qui jardine », dit-elle, comptant sur les cris des voisins pour connaître les résultats. Et lundi, elle n’a pas dû manquer la clameur de toute la Polynésie.