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A Bordeaux, plus de 300 véhicules volés et non retrouvés

Il a décidément du succès. Élégant et confortable, le TBM Bike rencontre un vif succès auprès des utilisateurs de véhicules en libre-service. Lancé il y a près de quatre mois dans la métropole bordelaise, en version classique ou à assistance électrique, il a permis à Transports Bordeaux Métropole (TBM) d’afficher de très bons résultats d’exploitation avec de nombreux prêts…

Il a décidément du succès. Élégant et confortable, le Vélo TBM connaît un vif succès auprès des utilisateurs de véhicules en libre-service. Lancé il y a près de quatre mois dans la métropole bordelaise, sous forme classique ou à assistance électrique, il permet aux Transports Bordeaux Métropole (TBM) d’afficher de très bons résultats d’exploitation avec un nombre de prêts en nette augmentation, soit + 25 % de location ces dernières semaines (plus de 4 000 prêts par jour) et près de 6 400 abonnés.

Le revers de cette performance est qu’elle fait face à une recrudescence des actes de délinquance. Des vélos sont volés, et pas que peu. « Au total, sur les trois premiers mois d’exploitation, nous avons enregistré 300 vélos volés qui n’ont pas été retrouvés, précise Keolis Bordeaux Métropole Mobilités (KB2M), la société gestionnaire du réseau de transport public de la métropole bordelaise. Un chiffre en constante évolution grâce aux équipes mobilisées qui récupèrent chaque jour un nombre important de vélos. »

Pas mal pour une flotte de 2.000 appareils, dont le renouvellement du matériel a coûté 16 millions d’euros.

Dès sa mise en circulation, le 10 avril, quelques malins ont commis « des actes de vandalisme importants sur le système électrique de gestion des vélos fixés sur les bornes, permettant ainsi (leur) déblocage », précise KB2M, qui ajoute : « Très vite, il y a eu plusieurs dizaines de vélos, puis très vite plus de 100 vélos volés par semaine et la déconnexion totale de plusieurs dizaines de stations. » Au final, l’entreprise a comptabilisé 166 vélos déclarés détruits et plus de 300 endommagés, ces chiffres incluant les vélos vandalisés sur les stations ou retrouvés abandonnés. Pas mal pour un parc de 2 000 unités et dont le renouvellement du matériel (stations et machines combinées) a coûté 16 millions d’euros.

Retour à la normale en septembre ?

Évidemment, face à l’ampleur du phénomène, « qui est malheureusement la règle lors du lancement d’une nouvelle flotte », selon KB2M, des solutions ont été mises en place. Parmi elles, l’entreprise a mis en place « un système pour bloquer la possibilité de libérer les vélos même après vandalisme des boîtiers électriques », le déploiement d’une « équipe de quatre personnes pour récupérer les vélos et réactiver les stations vandalisées », l’organisation de tournées avec le PC de sécurité ou encore la « création d’un fil WhatsApp interne pour signaler les vélos suspects, permettant ainsi d’en récupérer plusieurs dizaines chaque semaine ».

La majorité du parc a été traitée, empêchant ainsi le déblocage des machines. Résultat : le nombre de vélos volés par semaine est désormais d’une trentaine par semaine et le nombre d’actes de vandalisme dans les stations (sur les bornes, boîtiers ou écrans tactiles notamment) a sensiblement diminué, passant d’une centaine en moyenne par semaine à moins de 50 depuis début juillet. Si le phénomène perdure, il tend à s’estomper au fil des semaines. « Nous espérons toutefois revenir à une situation normale en septembre », précise KB2M.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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