Hyperandrogénie, arbitrage, influence russe… La boxe olympique à nouveau au cœur des scandales
Umar Kremlev déteste les JO. Même si ce n’est pas très tendance en ce moment, il en a parfaitement le droit. Le problème est que le Russe est président de l’IBA (International Boxing Association), la fédération internationale de boxe. Cet oligarque richissime est aussi proche du Kremlin, soupçonné depuis de longs mois de vouloir déstabiliser la France lors des Jeux de Paris 2024, où la Russie a été privée de drapeau, d’hymne et de bon nombre d’athlètes.
C’est l’inverse qui est vrai : le Comité international olympique ne soutient plus l’IBA et lui a retiré sa reconnaissance l’an dernier, mettant ainsi en péril la présence de la boxe au programme olympique après les JO de Los Angeles en 2028. Il s’agit pourtant d’un sport fondateur de l’olympisme, présent depuis le tout début du XXe siècle à l’exception des JO de Stockholm en 1912, où la Suède avait alors interdit la pratique de ce sport.