le câble électrique atterrira au nord de La Rochelle
ÔOù le câble électrique reliant le parc éolien offshore d’Oléron touchera-t-il terre ? L’arrêté ministériel qui a lancé le projet (juillet 2022) a ouvert une zone d’étude élargie de L’Houmeau à Châtelaillon-Plage. Depuis, ça s’est resserré…
ÔOù le câble électrique reliant le parc éolien offshore d’Oléron touchera-t-il terre ? L’arrêté ministériel qui a lancé le projet (juillet 2022) a ouvert une zone d’étude élargie de L’Houmeau à Châtelaillon-Plage. Il s’est depuis resserré « sur la zone portuaire de La Rochelle », précise Aurore Gillmann, lors de la concertation menée par Réseau de transport d’électricité (RTE).
« Une combinaison de contraintes techniques et environnementales nous fait renoncer à aller vers Châtelaillon-Plage », ajoute le chef de projet RTE. Notamment l’impossibilité pour un navire spécialisé dans la pose de câbles de s’approcher très près de la côte, l’estran étant très tendu vers l’écluse, à faible profondeur. Considérer cette option entraînerait des coûts supplémentaires importants.
Les deux scénarios nordiques
La loupe passe donc au nord de la zone d’étude. Plusieurs sources précisent que deux hypothèses tiennent la corde, avec une préférence pour la seconde. Premier scénario : un débarquement à La Repentie, au nord du port de commerce de La Rochelle. Avantage : permettre au câble arrivant de la mer d’être enterré plus ou moins le long du tracé du périphérique de La Rochelle tout en limitant l’impact sur le tissu urbain. Contrainte : un risque pour la navigation, dans le cas où un cargo arrivant à La Pallice serait contraint d’effectuer une manœuvre d’arrêt d’urgence, l’ancre (10 tonnes) amarrée dans ce cas risquant de tout emporter au fond, notamment le câble arrivant de l’écluse d’Antioche.
Deuxième scénario : débarquement au port de pêche. Dans ce cas, le câble arrivera en passant sous la digue sud, puis débarquera via une petite voie de desserte derrière la criée, à proximité de la taverne. Deux options à ce stade : soit le renvoyer sur le périphérique via le Grand Port ; ou l’enterrer sous la rue Champlain. Deux sujets peuvent perturber la première option : des sols potentiellement pollués par des lâchers historiques de Rhodia dans la friche du port de pêche à traverser où se trouve également une plante protégée, l’odontite de Joubert.