L’armée israélienne annonce avoir mené une « frappe ciblée » sur la banlieue sud de Beyrouth, au moins deux morts selon le Hezbollah – Libération
Une forte explosion a été entendue et un panache de fumée s’est élevé tard mardi 30 juillet au-dessus de la banlieue sud de la capitale libanaise Beyrouth, bastion du Hezbollah, groupe armé libanais pro-iranien. La ville est en état d’alerte maximale depuis plusieurs jours, dans l’attente d’une attaque israélienne en représailles à une frappe sur le plateau du Golan occupé par Israël, qui a tué une dizaine de jeunes samedi dans un village druze. Israël et les Etats-Unis ont accusé le Hezbollah d’être derrière l’attaque. Le Hezbollah a nié toute responsabilité.
« L’armée israélienne a mené une attaque ciblée à Beyrouth contre le commandant responsable du meurtre des enfants de Majdal Shams et de nombreux autres civils israéliens », a indiqué le porte-parole du ministère de la Défense. Une source proche du Hezbollah a indiqué à l’AFP que Fouad Shokr, le commandant militaire du parti visé par un raid israélien dans la banlieue sud de Beyrouth mardi soir, avait survécu à la frappe. L’armée israélienne avait indiqué que sa frappe visait un dirigeant pro-iranien du Hezbollah tenu pour responsable de l’attaque meurtrière sur le plateau du Golan samedi, dont elle avait juré de se venger.
« Le Hezbollah a franchi la ligne rouge » « La frappe israélienne a visé samedi un commandant responsable d’une attaque à la roquette sur le plateau du Golan syrien annexé par la Syrie, qui a fait 12 morts », a écrit le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant sur le réseau social X, quelques minutes après que l’armée israélienne a annoncé une frappe visant un commandant responsable d’une attaque à la roquette sur le plateau du Golan syrien annexé, qui a fait 12 morts. La frappe israélienne a fait au moins deux morts, selon une source proche du Hezbollah.
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