Le triathlon masculin des JO de Paris 2024 reporté car la Seine est trop polluée après les orages de vendredi
BERTRAND GUAY / AFP
Les épreuves de triathlon s’annoncent comme l’un des moments forts des Jeux Olympiques de Paris 2024, tant pour le cadre de l’épreuve, au cœur de la capitale la plus visitée du monde, que pour les chances de l’équipe de France de remporter des médailles.
JO PARIS – Ce ne sera pas pour ce mardi. La première épreuve qui devait se dérouler dans la Seine, le triathlon masculin est reporté au mercredi 31 juillet en raison de la qualité de l’eau. Elle est encore trop polluée. En raison des fortes pluies tombées vendredi et samedi à Paris, la « les valeurs enregistrées restent toujours au-dessus des limites acceptables » a « certains endroits « du parcours au moment des dernières analyses, ont annoncé les organisateurs dans un communiqué.
« Les analyses réalisées dans la Seine ce jour (lundi, NDLR) ont révélé des niveaux de qualité de l’eau qui n’offraient pas de garanties suffisantes pour permettre la tenue de l’événement »a déclaré Paris 2024 et la Fédération Internationale de Triathlon, dont « la priorité est la santé des athlètes ».
Les deux sessions de formation de « familiarisation » dans la Seine, prévue dimanche et lundi, avait déjà été annulée en raison de la pollution.
Le triathlon peut se transformer en duathlon
A ce stade, l’épreuve masculine est reprogrammée mercredi à 10h45, quelques dizaines de minutes après l’épreuve féminine, qui débutera à 8h. Il faudra cependant que « Les prochains tests correspondent aux normes de seuil de baignabilité. » La chaleur écrasante attendue ce mardi devrait permettre cela. Si la qualité de la Seine est toujours insuffisante, un nouveau report serait possible vendredi, précisent les organisateurs.
Si l’épreuve ne peut se tenir vendredi, le triathlon se transformera en duathlon (course à pied et vélo) avec l’annulation de la partie natation. C’est ce qui s’est produit en 2023, lors de l’épreuve test organisée dans la capitale. Ce serait un échec majeur pour les organisateurs, l’État et les collectivités franciliennes ayant investi 1,4 milliard d’euros pour rendre la Seine et son principal affluent, la Marne, baignables en prévision des JO puis pour le grand public.
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