Défaits par la Norvège, les Français s’inclinent pour la deuxième fois en deux matches

Deux jours après sa défaite contre le Danemark, l’équipe de France a également perdu son match de poule contre la Norvège, lundi (27-22).

Les Bleus voulaient relever la tête après un début de tournoi olympique raté face au Danemark (37-29), mais les Norvégiens les ont repoussés un peu plus loin, lundi 29 juillet, pour le deuxième match de la phase de poules (27-22). Une deuxième défaite consécutive qui n’est pas encore synonyme d’élimination, mais les hommes de Guillaume Gille disent certainement adieu aux premières places du groupe, ce qui leur aurait permis d’hériter d’un adversaire plus « battable » en cas d’éventuel quart de finale.

S’il n’y avait pas « rien d’alarmant » Si les Bleus ont été défaits par le Danemark lors du match d’ouverture, selon le capitaine Luka Karabatic, ce revers face à la Norvège commence à inquiéter. Tant par l’ampleur du score que par la manière dont les Français ont été battus. Face à une défense haute sur la base arrière, ils ont eu beaucoup de mal à trouver l’ouverture et leur pivot, et se sont souvent reposés sur les ailiers en première période, contraints de tirer dans des angles très serrés. Attendant beaucoup trop des décisions arbitrales en leur faveur, les Bleus ont également perdu beaucoup de ballons en phase offensive : ils n’avaient marqué que deux buts après 14 minutes de jeu.

Les deux temps morts demandés par Guillaume Gille en première période et les rotations n’ont rien changé. Au contraire. La solidité défensive des Bleus s’est estompée, permettant aux Norvégiens d’élargir inexorablement leur avance avec jusqu’à sept buts (14-7 à la 24e).^et), et finalement 11-16 à la mi-temps. Au retour des vestiaires avec de meilleures intentions, les Françaises reviennent à trois buts de retard en privant la Norvège d’un but pendant cinq minutes, mais la lueur d’espoir ne dure qu’un temps.

Si Dika Mem a nagé dans ce bourbier (10 buts), ses coéquipiers se sont montrés trop en échec, avec un bon Kristian Saeveraas dans le but norvégien, mais aussi trop de tirs manqués, hors cadre, aux six mètres. Bousculés dans le combat physique et sans solutions, ils n’ont jamais réussi à se rapprocher du score. Cette deuxième défaite, face à des adversaires qui n’avaient pas fait forte impression lors du dernier Euro, risque de provoquer plus de maux de tête aux Bleus que la première face aux Danois. Et plutôt que d’espérer terminer dans les deux premiers du groupe pour hériter d’un meilleur adversaire en quart de finale, il leur faudra désormais espérer se qualifier, peu importe à quelle position.