Des élus RN brandissent des pancartes anti-immigration en soutien au collectif Némésis
Des élus du Rassemblement national de Bourgogne-Franche-Comté ont brandi des pancartes « Violeurs étrangers OUT » lors d’une séance plénière du conseil régional, en soutien à une militante du collectif féministe placée en garde à vue mardi après avoir brandi une pancarte similaire. .
Quelques jours après l’arrestation et le placement en garde à vue d’une militante du collectif identitaire féministe Némésis qui avait brandi des pancartes « Des violeurs étrangers dehors » Le député Rassemblement national Julien Odoul et plusieurs conseillers régionaux l’ont imitée jeudi en séance plénière du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, en solidarité avec la jeune femme.
« Des images très fortes », a commenté sur X (anciennement Twitter) Alice Cordier, présidente du collectif Némésis. Et d’ajouter : « Des députés comme Julien Odoul et Géraldine Grangier ainsi que d’autres élus RN ont brandi des pancartes avec nos slogans, en soutien à notre action. Historique ».
« Parce que la gauche et l’extrême gauche de Bourgogne Franche-Comté financent l’immigration clandestine, parce que le maire de Besançon veut censurer la parole des femmes qui refusent l’intolérable, les élus du RN rappellent qu’un violeur étranger doit être expulsé ! », s’est justifié le député de l’Yonne sur le réseau social. Avant d’ajouter : « Comme 85 % des Français, nous réclamons l’expulsion des délinquants et criminels étrangers. Soutien à toutes les femmes de France qui subissent chaque jour les conséquences dramatiques d’une politique d’immigration folle !
Les élus protestent contre l’arrestation du militant du collectif identitaire Némésis qui affichait ces slogans anti-immigration lors d’un carnaval à Besançon dimanche 7 avril. La jeune femme de 19 ans a été placée en garde à vue, après la plainte du le maire de Besançon pour « incitation à la haine ou à la violence fondée sur l’origine ». Le procureur de la République a depuis confirmé à Figaro qu’une enquête était en cours. « Aucune poursuite n’a été engagée pour le moment » a-t-il précisé.
Classé par certains observateurs d’extrême droite, le collectif Némésis se décrit « en dehors de l’idéologie dominante du néo-féminisme ». En septembre 2023, la maire de Lille Martine Aubry avait déjà porté plainte contre ce collectif pour incitation à la haine raciale après le déploiement de banderoles dénonçant « l’insécurité croissante et l’islamisation de Lille ».