L’équipe USA surclasse la Serbie (110-84), Kevin Durant est infernal !
Serbie vs Team USA, le choc était très attendu ce dimanche après-midi au stade Pierre Mauroy de Lille. Un choc qui avait démarré sur des bases très fortes… avant que les Américains ne prennent les commandes de l’opération grâce à Kevin Durant. Le meilleur marqueur de l’histoire de Team USA, bien qu’absent lors de la préparation, a été sensationnel (23 points en 17 minutes) dès son entrée en jeu.
Serbie – Les statistiques de l’équipe américaine sont ici
Première action du match : Aleksa Avramovic intercepte Stephen Curry puis réalise un lay-up juste derrière pour ouvrir le score. Le ton est donné. En effet, les premières minutes sont clairement à l’avantage de la Serbie, qui mène rapidement 10-2 en profitant d’une équipe Team USA pas encore entrée dans sa compétition, et perturbée par la pression défensive adverse.
Le coach Steve Kerr n’a pas perdu de temps : temps mort, sortie de Joel Embiid, entrée d’Anthony Davis. Hasard ou pas, les choses se sont vite améliorées pour les Américains, qui ont alors aligné un cinq avec AD, LeBron James, Stephen Curry, Jrue Holiday et Devin Booker. La réussite extérieure de Curry et Booker combinée à la puissance de LeBron ont permis à Team USA de revenir rapidement. Cependant, lorsque Kerr a fait appel à son banc, la Serbie a réussi à reprendre le contrôle du match : transition, points près du cercle, rythme de jeu élevé, clairement les Serbes n’ont pas été impressionnés.
Il reste 2m33 à jouer dans le premier quart-temps, le score est de 19-14 pour la Serbie. C’est à ce moment-là que Kevin Durant, absent pendant toute la préparation, entre en jeu. La suite ? C’est du grand spectacle.
Le Slim Reaper place son premier tir, puis son deuxième, puis son troisième, puis son… on pourrait continuer comme ça longtemps mais on va couper court. En l’espace de neuf minutes de la première mi-temps, KD inscrit 21 points à 8/8 aux tirs dont 5/5 à 3 points (!!!) pour renverser complètement la situation. Sur un nuage, tout simplement injouable, Kevin Durant rigole en démontant la défense serbe. Il n’y a tout simplement RIEN à faire.
Pour tenter de résister à l’avalanche de KD, la Serbie peut compter sur Nikola Jokic qui donne du fil à retordre à Joel Embiid et qui reste fidèle à son statut de MVP. Bogdan Bogdanovic et Ognjen Dobric répondent également présents, ce dernier plantant même un 3+1 sur la tête de Stephen Curry lui-même. Enfin, les nombreux turnovers de Team USA aident également le vice-champion du monde.
Cependant, l’assaut de Kevin Durant combiné au succès global de l’équipe américaine à trois points (12/17 à trois points à la mi-temps) a créé un écart de neuf points après vingt minutes (58-49).
Asseyez-vous.
Première mi-temps de Kevin Durant.
21 points à 8/8 au tir dont 5/5 depuis le parking.
Dans 9 minutes.
C’est l’aboutissement d’une légende de la FIBA. pic.twitter.com/TJXLiPEcto
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) 28 juillet 2024
Comment les Serbes peuvent-ils revenir ? Peut-être en étant moins dépendants de Nikola Jokic, car les minutes sans Joker ont fait mal à la Serbie en première mi-temps. Ou en étant plus habiles au tir, car la Serbie a frappé des briques de loin avant la pause. Mais au retour des vestiaires, Team USA a haussé un peu plus le ton, notamment au niveau physique.
Les Etats-Unis parviennent à maintenir l’écart puis à le creuser : and-1 de Joel Embiid sur Jokic, and-1 de LeBron James en transition suivi d’un gros flex, alley-oop entre le King et Davis avec la faute, la puissance athlétique des States fait trop mal à la Serbie. Nikola Jokic tente tant bien que mal de maintenir son équipe à flot mais dès qu’il sort, l’attaque serbe semble perdue. Après trois quart-temps, 19 points séparent les deux équipes.
Si le match semble déjà joué, quelque chose d’improbable se produit dans les premières minutes du quatrième quart-temps : Kevin Durant rate un tir. Malgré l’énorme choc qui traverse le stade Pierre Mauroy de Lille, cela ne change pas grand-chose à la physionomie du match. Team USA gère son avance assez sereinement dans les dernières minutes de jeu. Les Américains jouent même dur jusqu’au bout : LeBron, Jrue Holiday et Stephen Curry creusent encore l’écart en faisant bien circuler le ballon.
Score final ? 110-84. Rien à redire, Kevin Durant et Team USA étaient trop forts.