Joël le Scouarnec « n’est pas inconfortable, ne montre aucune gêne. Il est toujours exprimé de manière courte et spontanée et avec un vocabulaire appropriéL’enquêteur de la personnalité a déclaré le mardi 25 février. Il semble que la calculatrice et montre une réelle intelligence. Il gère la maintenance avec prévision, comme un jeu d’échecs « . Cet expert a rencontré l’ex-usurgien, Jugé par le Morbihan Criminal Court pour viol et aggravé d’agression sexuelle sur 299 victimes, fin 2018 à la prison de Sainte-Maritiment (Charite-Maritime). Le témoignage de son ex-femme est attendu en particulier mardi après-midi, ainsi que ceux de ses trois enfants. « Le 2020, un post-processus était catastrophique pour moi psychologiquement et devoir témoigner à nouveau est proche du Calvaire »témoigne de l’aîné, dans un message adressé à Franceinfo. Suivez notre direct.
Son ancienne femme nie avoir été consciente. Elle prétend ne jamais avoir eu le moindre soupçon du pédocme de son mari, malgré ses écrits quittant le contraire, et une première condamnation du chirurgien pour la détention des images pornographiques juvénières en 2005, déjà à Vannes. « Je n’étais pas au courant de ses inclinations, de ses poupées. Je n’étais au courant de ses cahiers après son arrestation »Elle a assuré, début février, à En français.
Les premiers mots de Joël Le Scouarnec. « Si je me compare devant vous, c’est qu’un jour en effet, alors que pour la plupart, ils n’étaient que des enfants, j’ai commis des actes odieux »a déclaré l’accusé lundi d’une voix hésitante. « Je suis parfaitement conscient aujourd’hui que ces blessures sont inefficaces, irréparables, je ne peux pas y retourner. »
Les victimes sont « extrêmement en colère » face au manque de protection. Mes clients « N’ayez rien à dire à M. (Joël) le Scouarnec et ils n’attendent rien (Joël) le Scouarnec »dit sur Franceinfo Marie Grimaud, avocate d’une trentaine de partis civils.
Une condamnation précédente. Déjà condamné en 2020 à Saintes (Charite-Maritime) à 15 ans de prison pour viol et agression sexuelle sur quatre enfants, dont deux nièces, l’ancien médecin est maintenant jugé pour des actes perpétrés entre 1989 et 2014 dans des hôpitaux à l’ouest de la France.
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