À 36 ans, le double champion du monde avec les Blues a décidé de mettre fin à sa carrière internationale.
Une page est définitivement tournée vers l’équipe française. En annonçant ce mardi qu’il mettait fin à sa carrière internationale à 36 ans, Luka Karabatic met fin à un formidable chapitre de l’histoire du Blues. « La saison dernière, lorsque mon frère Nikola a annoncé la fin de sa carrière dans l’équipe française, cela m’a fait réfléchir »Il explique ainsi sur le site de la Fédération française. « Je ne m’étais jamais vraiment posé la question, mais là, j’ai commencé à me demander: Et toi, Luka, où es-tu? » Après les matchs, il y a eu un renouvellement de génération avec plusieurs départs, puis peu de temps après celui de Timothey N’ugessan. Lorsque je suis retourné au stage en novembre dernier, j’ai réalisé que de nombreux visages familiers n’étaient plus là. Cela m’a poussé à me remettre en question encore plus. Après l’échec des matchs, je ne voulais pas terminer sur une note amère. J’ai encore eu l’occasion de jouer une dernière grande compétition et d’essayer de fermer cette aventure sur une belle note. C’est là que ma décision a été prise. «
Une décision qui est donc mûrie, comme l’homme et le champion qu’il est, naturellement très calme et posé. Des qualités qui lui avaient permis d’être choisies par ses pairs pour porter le brassard dans la sélection, avant de se donner à Ludovic Fabregas avant le dernier championnat du monde. Une puissance simple et lisse. Une retraite paisible dans ses yeux. «Je suis heureux et reconnaissant d’avoir vécu cette aventure avec l’équipe française. Quand je repense à mon voyage, je me dis que c’est incroyable. Jusqu’à 18 ans, j’étais toujours un joueur de tennis et je regardais l’équipe française à la télévision. Pouvoir faire partie de cette histoire, gagner des titres et aussi connaître les échecs, tout cela fait partie d’une grande aventure. Et aujourd’hui, je le termine en paix, avec le sentiment de devoir accompli. «
Un dernier tour magique contre l’Égypte lors de la Coupe du monde en janvier
Dans l’équipe française, Luka Karabatic aura tout remporté, avec deux titres de champion du monde (2015 et 2017), un couronnement olympique à Tokyo en 2021 a partagé avec son frère et deux couronnes européennes (2014 et 2024). Par ses qualités de handballistes, « Loulou »Son surnom, aura également le mérite de faire taire ses détracteurs en considération, lors de ses premiers pas avec le maillot bleu, qu’il n’a profité que de l’influence de son aîné Nikola. Référence au niveau mondial de la défense, le Paris SG Pivot a également une main très sûre dans l’attaque. Et il n’a pas manqué sa dernière sélection lors de la dernière Coupe du monde avec son but du milieu de terrain à la dernière seconde contre l’Égypte, ce qui avait permis à la France d’atteindre la dernière place. « C’est un beau clin d’œil du destin »dit-il. « L’émotion collective et la communion avec mes coéquipiers resteront gravées en moi. »
C’est toujours avec un peu de poussière dans les yeux que nous voyons des joueurs.
Guillaume Gille
Pour l’équipe française, une page tourne naturellement, Luka Karabatic n’ayant plus, sur le terrain, le rôle prépondérant qu’il avait auparavant. Sa succession, partagée par Ludovic Fabregas et Nicolas Tournat à Pivot, est assurée. « Cette phase était ouverte depuis un certain temps »Analyse l’entraîneur Guillaume Gille. « Au-delà de ses performances, Loulou a marqué le groupe de France par son état d’esprit en plaçant l’équipe avant tout. Il a toujours été prêt à faire beaucoup d’efforts pour le collectif et il a joué un rôle très important pour l’équipe et dans la transmission . tourner et le groupe est renouvelé. Et pour continuer à le voir jouer, il restera les matchs du PSG, car sa retraite ne concerne que la sélection, pas son club.