« Depuis 2000 ans, le peuple chrétien a prié pour le pape lorsqu’ils sont en danger ou sont malades »a expliqué le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, en présidant la prière du Rosaire le soir du lundi 24 février sur le lieu de Saint-Pierre. Quelques milliers de fidèles se sont rassemblés sur Saint-Pierre Square malgré un temps frais et humide afin de prier pour la guérison du pape François, hospitalisé depuis le 14 février à la Polyclinique Gemelli pour la pneumonie.
« Depuis que le pape François a été hospitalisé en Polyclinique Gemelli, une prière intense a augmenté pour lui, des fidèles et des communautés chrétiennes individuelles du monde entier »Ledit cardinal Pietro Parolin dans un mot court et sobre d’introduction. Le numéro deux du Saint-Siège a confié le pape François « L’intercession puissante de Mary, de sorte qu’elle le soutient en ce moment de maladie et de test, et l’aide bientôt à trouver de la santé ».
L’atmosphère relativement détendue, à la fin de la veillée, a fait écho à la nouvelle rassurante de la fin de la journée sur l’état de la santé de François, 88 ans. Parmi les 27 cardinaux présents comprenait le cardinal Burke, connu pour son opposition à la ligne du pape François, et le cardinal Becciu, suspendu de ses prérogatives en tant qu’électeur en raison de son interrogatoire dans le cas de la construction de Londres.
La foule comprenait également de nombreux prêtres, religieux et religieux et les fidèles du diocèse de Rome, mais aussi des pèlerins et des visiteurs qui passent. Jean-Bernard, de Toulouse, qui est venu avec la famille à Rome pour assister au match du tournoi des VI Nations entre la France et l’Italie, a profité de sa présence dans la capitale italienne pour participer à cette vigilance de prière pour le pape François, qu’il qu’il apprécie. «Nous croyons, et c’est une excellente occasion de lui rendre hommage. C’est un homme qui a du charisme, qui a apporté la parole de l’Église depuis plus de dix ans, faisant un mot universel »Il souligne-t-il.
« C’est notre évêque, c’est un vrai père »
Gianluca, un jeune italien de la région de Naples, dit qu’il est ému de participer à cette époque « Très touchant ». Il se souvient de la visite du pape dans sa ville en 2015, au cours duquel le pontife a été accueilli « Avec beaucoup de foi, beaucoup de ferveur ». Il se souvient que la culture latino-américaine du pape, originaire d’Argentine ainsi que de Maradona, a rejoint l’atmosphère napolitaine.
« Cette veillée était très sobre et très belle, et pouvait rejoindre tout le monde, quel que soit leur niveau d’attachement pour le pape »souligne Maguelonne, passant par Rome, qui souligne cela «Le pape est inconnu ou trop rapidement jugé en France. Mais en tant que catholiques, nous devons le voir comme un père. J’ai beaucoup d’admiration pour ses paroles très courageuses pour les jeunes, pour la défense de la vie. Ses réflexions sur la sainteté, l’amour, la joie sont très actuels, dans la continuité de l’enseignement de l’église »elle insiste.
Marie-lys, jeune française en service à Rome avec la communauté Chemin-Neuf, voulait prier pour ce pape «Que l’Église de France n’en sait pas assez. Ici à Rome, il est notre évêque, c’est un vrai père. Nous nous sentons préoccupés par le fait qu’il va mal, et il est très réconfortant de sentir que le monde prie pour lui. Le fait que cela se produise au milieu de l’année sainte, cela laissera des grâces, de très belles choses à venir »Elle espère.