Il y a trois ans, lorsque le monde a tenté de ne pas le croire, les troupes russes ont attaqué l’Ukraine. Faux, a déclaré aujourd’hui le président des États-Unis, c’est Kiev qui a déclenché la guerre et son président est un dictateur. Donald Trump emprunte le vocabulaire de Vladimir Poutine, épouse les analyses de Vladimir Poutine.
Nous pouvons commenter ce qui s’est passé avant l’invasion, l’extension de l’OTAN au cours des vingt, voire trente ans qui ont précédé, mais le fait est là. C’est la Russie qui s’est engagée à soumettre un pays voisin par les armes après avoir déjà arraché les territoires.
Après des années de soutien à Kiev avec les pays de l’Union européenne, le passage aux États-Unis quitte le monde sans voix. Il est brutal et cynique. Trump aimerait que l’Ukraine en même temps que la moitié de ses rares terres, en compensation pour l’aide qui lui a été fournie.
Ce n’est pas le seul but de l’accord avec Poutine, qui emmène l’Europe du mauvais pied. Il est sans aucun doute nécessaire de voir un coup dans une partie de billards à trois bandes avec la Chine, qui est devenue l’autre hyper-puissance capable de menacer la suprématie de Washington dans plusieurs domaines, jusqu’à l’intelligence artificielle, y compris les hyper-millionnaires qui entourent maintenant Trump. Jusqu’à présent, les maîtres et les propriétaires croyaient.
C’est dans ces conditions que Emmanuel Macron, avant le Premier ministre britannique, s’est rendu lundi à la Maison Blanche lundi. Il compte, nous sommes assurés, sur une certaine proximité avec le président. Nous nous souvenons des poignées viriles, un dîner à la Tour Eiffel, Notre-Dame où, Avec Elon Musk, Trump était présent dans Guest Star, comme on dit à travers l’Atlantique. Je vais lui dire, a dit Emmanuel Macron, «Fondamentalement, vous ne pouvez pas être faible contre le président Poutine. Ce n’est pas vous, pas votre marque, ce n’est pas votre intérêt ».
Pourquoi pas ? Mais nous doutons que la carte psychologique soit suffisante et que le cas est ajusté avec un robinet à l’arrière. Si Emmanuel Macron peut être entendu, c’est avec la voix d’une Europe ferme sur des valeurs démocratiques menacées, déterminées dans son soutien à l’Ukraine et à sa politique de défense, attachée au multilatéralisme. Il n’est pas gagné, mais c’est ça ou canossa.
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