Liban – Une cérémonie de taille, près de cinq mois après sa mort. Au Liban à Beyrouth, des dizaines de milliers de partisans du Hezbollah ont assisté ce dimanche 23 février aux funérailles de son chef, Hassan Nasrallah, tué par Israël le 27 septembre 2024. Hezbollah attendait le retrait presque complet de l’armée israélienne de l’israélien Armée au sud du Liban, le 18 février, pour organiser son premier rassemblement populaire depuis la fin de la guerre.
Un camion portant les cercueils de Hassan Nasrallah et de son successeur Hachem Safieddine, également tué dans une grève israélienne en octobre 2024, a fait le tour de la ville de Beyrouth, où une foule qui pleure a été massée. Les partisans du Hezbollah ont renouvelé leur allégeance au mouvement pro-libanais iranien, affaibli par la guerre avec l’armée israélienne.
« Nasrallah, nous restons fidèles à la promesse »répété les participants vêtus de poings noirs, relevés, jetant des fleurs sur les cercueils et brandissant les drapeaux jaunes du Hezbollah, Comme nous les voyons dans la vidéo en haut de l’article.
Une foule de fidèles du Hezbollah
Les tribunes et la pelouse du plus grand stade libanais au sud de la Beyrouth, qui peuvent accueillir 78 000 personnes, étaient des Noirs. Dans les rues voisines, où 35 000 sièges sont prévus pour les hommes et 25 000 pour les femmes, les partisans du Hezbollah ont également été massés, certains pleurant tandis que les discours de Hassan Nasrallah ont été diffusés sur des écrans géants.
Les partisans du Hezbollah sont venus de partout dans le pays pour assister à l’événement. Depuis le samedi 22 février, les routes menant à Beyrouth ont été bondées de voitures à chasse d’eau des bastions du Hezbollah au sud et à l’est du pays.
Dans la ville sportive, les femmes ont brandi des portraits de combattants tués pendant la guerre qui décapièrent le Hezbollah. Oum Mahdi, 55 ans, a déclaré qu’il venait de la plaine de Békaa (à l’est), malgré le froid, « Pour le voir (Nasrallah) une dernière fois et voir son mausolée ». « C’est le moindre des choses que nous pouvons faire pour le Sayyed qui a tout donné ».
Les adieux à Hassan Nasrallah
Celui qui a dirigé le Hezbollah pendant 32 ans a été tué le 27 septembre dans une grève israélienne sur la banlieue sud de la capitale, le bastion du mouvement armé chiite. À 64 ans, Hassan Nasrallah avait acquis une stature régionale après le retrait israélien du Liban en 2000 et pendant la guerre de 2006 contre Israël, mais sa popularité a été érodée après l’implication du Hezbollah en Syrie aux côtés de l’ex-président Bachar al-Assad.
Le Hezbollah, qui a dominé la scène politique libanaise depuis des années, est cependant contesté par de nombreux Libanais qui l’accusent d’être « Un État dans l’État ».
Après la cérémonie, les participants se sont rendus au mausolée dédié à Hassan Nasrallah, près de l’aéroport au sud de Beyrouth. Le corps du chef du Hezbollah avait été enterré dans un endroit secret en attendant la fin de la guerre.
Les autorités libanaises ont mobilisé 4 000 soldats et membres de la police, selon une source des services de sécurité, tandis que 25 000 hommes du Hezbollah ont assuré la sécurité au sein du stade, selon la chaîne de mouvement, Almanar. La circulation aérienne à l’aéroport a été suspendue entre 12h00 et 16h00
L’ombre d’Israël plane toujours
L’aviation israélienne a survolé Beyrouth et sa banlieue à basse altitude pendant les funérailles, selon un média d’État. Depuis le matin, elle a mené des grèves répétées sur le sud et l’est du Liban, malgré le cessez-le-feu en vigue « Menace imminente ».
Parmi les délégations étrangères, l’Iran est représenté par le président du Parlement, Mohammad-Bagher Ghalibaf, et le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi. Des représentants des factions irakiennes irakiennes irakiennes et d’autres alliés du Hezbollah et de l’Iran contre Israël sont également présents.
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a promis de continuer « Résistance » En Israël, dans un message publié dimanche à cette occasion. Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, allié du Hezbollah, représente le chef de l’État Joseph Aoun.
« Nous voulons faire de ces funérailles une démonstration de soutien »dit le nouveau chef du Hezbollah, Naïm Qassem. Dans son discours télévisé diffusé en direct sur des écrans géants, il a dit que « La résistance contre Israël n’est pas terminée, elle continue ». « Nous n’accepterons pas le Liban que le tyran américain contrôle notre pays »Assuré Naïm Qassem. Hassan Nasrallah « Restez en vie en nous. Nous resterons fidèles aux jambes confiées et nous continuerons sur cette voie »Il a ajouté, dans ses éloges de funérailles politiques.
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