Déclaration – Depuis le début de la guerre, 13 000 exilés ukrainiens se sont installés dans la Cité Riviera. En apprenant leur langue et leur désir de travailler, ces réfugiés montrent une réelle capacité d’adaptation. Beaucoup ont maintenant l’intention de s’installer en permanence en France.
Le choc était surtout bureaucratique. « Les premiers mots que j’ai appris étaient: Remplissez les documents ». Un sourire timide illumine soudainement le visage de Nadia Kolyada, encadré par deux belles tresses noires ornées de bijoux dorés. Arrivée à Nice début mars 2022, avec son mari et ses deux enfants, la femme de 35 ans a dû frotter la formidable administration française. « Je n’ai rien compris, tous les mots étaient comme »Elle plaisante aujourd’hui. Trois ans plus tard, ce diplômé de l’histoire et de l’orthophonie a fait l’effort de s’exprimer dans un français hésitant mais compréhensible. Dès qu’elle est arrivée sur la Riviera française, elle a pris des cours de langue pendant six mois.
Arié Botbol – Hans Lucas pour Le Figaro
Maintenant, au sein de la Côte d’Association franco-ukrainienne (Afuca), Nadia prend soin de mercredi et de samedi avec une centaine d’enfants ukrainiens qui ont fui leur pays ravagé par des bombes russes. Ils n’étaient qu’une douzaine avant la guerre, dans cette structure fondée …