Décryptage – Si les questions du nom du parti et la désignation du candidat à la présidentielle resteront entre les mains de la nouvelle présidence élue en mai, les corrections envisagées visent à protéger le mouvement des dangers qui n’ont pas condamné.
« »Jamais plus!Traumatisés par l’épisode Ciotti et les rebondissements d’un divorce compliqué, les républicains ont décidé de renforcer leurs statuts comme certains voient le bouclier de leur armure. Ils ont demandé à Daniel Fasquelle, trésorier du Parti LR, de mettre ses talents juristes au service d’une refonte qui devra permettre au mouvement de ne jamais se retrouver dans la case de juin 2024, quand Éric Ciotti, alors président des républicains, avait choisi de tisser une alliance politique avec Marine Le Pen sans avertir le sien, le lendemain d’une dissolution dangereuse de l’Assemblée nationale.
Au-delà du choc intérieur causé par ce tremblement de terre, les républicains y ont presque laissé la peau. Et il a fallu plusieurs mois de jeux juridiques et d’incertitudes avant de voir une négociation entre le chef de LR et les sauveteurs du parti dirigé par Laurent Wauquie. Enfin, l’accord trouvé à l’amiable aura mis fin à un imbroglio …