L’homme a été poursuivi pour « la dégradation des biens d’une victime pour l’influencer ou par des représailles », après qu’un témoin l’a vu jeter des pots de fleurs sur la fenêtre.
Un homme de 20 ans a été condamné à six mois de prison et à trois ans d’interdiction de comparaître au Département d’Alpes-in-Haute-Provence, ce mardi 18 février à Digne-les-Bains, après avoir été reconnu coupable de dégradations commis au restaurant Italiano.
Dans un communiqué de presse, le procureur Antoine Pesme précise que l’individu a été arrêté le 13 février 2025 à Toulon, lorsqu’il a été ciblé par un mandat de recherche, après qu’un témoin l’a remarqué en train de donner des coups de pied dans la fenêtre du restaurant.
L’homme plaide un fort taux d’alcoolémie
Selon les enquêtes menées par la police, le suspect avait « transporté plusieurs coups de pied et jeté les pots de fleurs dans les fenêtres des portes du restaurant ». Les dommages totaux s’élevaient à plus de 3 700 euros selon l’accusation.
En garde à vue, l’homme a reconnu les faits de dégradation, expliquant aux autorités qu’il avait commis son infraction en raison d’un niveau d’alcool élevé.
« Il a affirmé que les dégradations commises n’avaient aucun lien avec les arrestations prises début janvier 2025 après l’extorsion, dont plusieurs commerçants du centre-ville avaient été victimes », le restaurant L’Italiano étant impliqué dans ce dossier.
Poursuivi pour « la dégradation des biens d’une victime pour l’influencer ou par des représailles »
Le suspect a placé en détention pré-provenante à la fin de son acte d’accusation, en attendant d’être convoqué à la Cour pour ces faits de « dégradation des biens d’une victime pour l’influencer ou par des représailles ».
Vendredi 17 janvier, quatre hommes, sur un total de six personnes initialement arrêtés, avaient été placés en détention préalable à l’extorsion sur les marchands de Digne-les-Bains. Un septième homme a également été arrêté peu de temps après.
Mohamed G., un chef de barre qui fait partie des répondants, a été inculpé pour « détention sans déclaration de catégorie C ». L’homme, âgé d’une soixantaine, a ainsi été placé sous surveillance judiciaire avec l’interdiction de tenir une arme et l’interdiction de contacter les autres accusations.
Trois autres ont été inculpés pour « l’extorsion dans les gangs organisés, le trafic de drogue et la participation à une association de criminels ». Ils ont également été placés en détention pré-provenante. Une garde finale a été inculpée et placée en détention pré-provenante pour le «trafic de drogue» et la «participation à une association de criminels». Au total, une douzaine de commerçants ont déclaré qu’ils étaient victimes de ces faits de racket.
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