Les familles des trois français détenus en Iran ont été reçues par Emmanuel Macron qui les a rassurés au sujet de la mobilisation des autorités, mais sans leur donner de date limite, nous avons appris mardi de la sœur de Cécile Kohler.
«Parallèlement aux familles de Cécile Kohler, Jacques Paris et Olivier Rondeau, toujours otages de l’Iran. Leur combat est celui de la nation qui n’oublie aucun de ses propres. Nous exigeons leur libération immédiate »a déclaré le président dans la soirée sur Network X, avec une photo de cette réunion.
Le chef de l’État a reçu des familles pendant une heure et demie lundi, a déclaré Noémie Kohler à l’AFP.
« Le président nous a donné un certain nombre d’informations sur les négociations qui ont eu lieu pour la libération des otages »dit-elle, ajoutant qu’il était pour les familles « Important de le voir et d’avoir des éléments concrets ».
« Cela nous permet de nous renforcer dans l’idée que les autorités sont complètement mobilisées pour la libération de nos proches »Elle a ajouté.
« Ce que nous avons compris, c’est que c’était très compliqué » et que « Les autorités iraniennes refusent les solutions proposées par la France, c’est donc pour leur part qu’elle bloque »elle a continué.
« Malheureusement pour le moment, nous n’avons toujours aucune perspective de libération »Elle a regretté, déclarant que l’impossibilité d’obtenir une date limite pour leur libération avait été ressentie comme un « Massage ».
Originaire de Soultz, Alsace, Cécile Kohler a été arrêtée le 7 mai 2022 avec son compagnon Jacques Paris, le dernier jour d’un voyage touristique en Iran.
Un troisième Français, Olivier Rumeau, détenu pendant plus de deux ans en Iran, est sorti de l’anonymat début janvier.
Le 31 janvier, la famille de Cécile Kohler a demandé à Emmanuel Macron d’intervenir lors d’un rassemblement à Soultz à l’occasion de son millième jour de détention.
Le même jour, le président français avait dénoncé le « Détention indigne et arbitraire » des trois ressortissants français, les qualifiant « Otage »et a demandé leur libération.
L’Iran avait critiqué le chef d’État français de cette déclaration, qualifiant ses paroles comme « Non-constructif » Et dire que « Les décisions prises dans notre système (judiciaire) étaient conformes à la loi ».