Pour sa première prise de parole en public, le patron du comité d’organisation a élaboré sa feuille de route pour les cinq prochaines années, tout en conduisant son état d’esprit.
Son état d’esprit
«C’est incroyable ce qui s’est passé depuis moins de quinze jours, puisque David Lappartient m’a demandé si j’étais prêt à assumer cette responsabilité (pour être le patron du Cojop). J’ai traversé tous les États, en commençant par étonnement, étonnement … et puis j’admets que j’avais peur, la peur pour ma vie, ma femme, nos enfants, mon travail et comment arriver pour combiner une responsabilité aussi importante avec un La vie de couple et une vie de famille. Ce n’était pas évident, il y avait beaucoup de crainte qu’il soit nécessaire de faire face, de dépasser, d’exorciser. Et puis, petit à petit, la magie de la passion s’est installée, elle m’a envahi. J’ai eu l’occasion d’appeler beaucoup de gens, mes amis du CIO, dans le sport, dans les territoires, qui ont déjà fait des jeux et je remercie Tony (Estanguet) et Martin (Fourcade) de m’avoir conseillé, de me soutenir. Je suis donc dans un état d’esprit déterminé à livrer des jeux impeccables de tout point de vue. «
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Jeux « impeccables »
«Pour moi des matchs impeccables, ce sont les premiers sites incroyables. Ce seront également des performances, car nous comptons évidemment sur nos athlètes français. Nous nous attendons beaucoup à eux et je sais de quoi je parle, la pression qu’il peut représenter pour évoluer à la maison, donc nous devrons être prêts à y faire face. Enfin, ce qui sera à mon avis extrêmement important et qui a fait la différence cet été avec Paris 2024 et qui continuera de faire la différence, c’est l’enthousiasme, la ferveur du public. Nous devons organiser une grande fête sportive, mais aussi une grande fête populaire. Nous devrons trouver d’excellentes idées pour apporter des jeux aux gens, car nous ne pouvons pas amener tout le monde aux jeux. «
Sa vision de l’organisation
«Je vais être assez simple, nous devons organiser des jeux impeccables. Nous ferons tout ce qui est possible pour ces jeux d’avoir l’empreinte écologique la plus mesurée possible. Nous savons comment faire, nous savions comment le faire, nous Continuera à le faire et je pense que nous pouvons toujours améliorer les choses, nous devrons donc être aussi ingénieux à ce niveau. Qui sont là, car nous organisons d’abord des jeux pour les athlètes. Le fera avec un bureau exécutif composé de différentes parties prenantes et je chercherai un consensus pour m’assurer que nous allons de l’avant. Soyez bon pour ces jeux. «
L’aspect écologique
« Ces jeux, et c’est ma vision par rapport à la montagne, fait partie d’un tout qui va bien au-delà du problème de l’organisation et de la livraison des jeux. Depuis le milieu des années 1980, la montagne a été confrontée au réchauffement climatique, et donc La rareté du manteau neigeux, et ce sera toujours le cas après 2030. Ces jeux doivent être un catalyseur. Sur l’événement, sur la culture aussi, nous nous donnons une vision qui doit alors nous permettre de définir les stratégies qui accompagneront l’évolution, la transition de cette montagne française. Sauver le monde, mais je pense que nous pouvons apporter une contribution pour le changer, faites-le évoluer. Beaucoup plus que les objectifs qu’ils poursuivent. Si nous parvenons à le faire, tous ensemble, nous sortirons avec une grande fierté. «
Comment résumer la mission qui l’attend
«C’est un long champ de bosses qui durera cinq ans. Vous devrez avoir vos cuisses, vous devrez avoir vos genoux, le NIAC et ne vous inquiétez pas pour mes genoux, tout va bien. Ce que j’ai appris dans les bosses est très simple en fait, c’est que la bosse n’est jamais le problème. La bosse peut être l’opportunité, selon la façon dont nous le regardons. Et donc je sais qu’il va y avoir des bosses. Je sais que nous allons rencontrer des problèmes, des difficultés et notre défi à tous, ce sera de transformer ces obstacles en opportunités. Parce que si nous avions l’idée absurde de trouver des excuses afin de ne pas faire face à des obstacles et des difficultés, alors à ce moment-là, nous irions au camp des spectateurs. Mais nous sommes tous là ensemble pour être des acteurs de ces jeux, pour les vivre, et je veux fédérer tout le monde pour s’assurer que, oui, ce sera à certains moments compliqués, oui, il y aura des décisions qui ne plaira pas à tout le monde, Mais c’est ce qui nous fera avancer. Et c’est ce que nous allons aborder tous ensemble. «