Décryptage – Rome n’a pas caché son hostilité sur l’initiative du président français de réunir les chefs d’État de l’UE à Paris pour un sommet d’urgence sur l’Ukraine et la défense européenne.
L’ambivalence de Giorgia Meloni, prise entre sa sympathie pour Donald Trump et les liens de solidarité de l’Italie avec l’Europe, n’aura pas longtemps été manifesté, même si le président du Conseil italien mûrit depuis le silence depuis les attaques de Washington contre l’Europe sont plus violents. Afin de ne pas sembler participer à un bon cœur à une vague de résistance à Washington, son entourage a à peine attaqué l’initiative de l’Élysée dimanche pour rassembler les principaux pays européens lundi, pour discuter de l’avenir de l’Ukraine, afin de pour gagner à la table de négociation de la paix. Meloni, cependant, est allé à Paris pour participer.
Rome estime que l’Europe devra être à la table de négociation sur l’Ukraine, mais dit qu’elle considère que cette réunion est une erreur. Elle l’aurait voulu dans le cadre plus institutionnel d’un extraordinaire Conseil européen, à Bruxelles et non à Paris, avec tous les pays de l’Union, y compris la Finlande et les pays baltes, directement menacés …