Placée le 10 octobre 2024 au Parlement, à l’origine de l’automne de Michel Barnier en décembre, ce texte a été élu lundi par 225 sénateurs contre 104, toute la gauche qui s’y opposait.
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Plus de quatre mois après leur présentation, les budgets de 2025 sont finalement adoptés au Parlement: le Sénat a mis fin à une séquence de budget sans fin en approuvant définitivement le projet de budget de sécurité sociale le lundi 17 février. Une étape importante prise pour le gouvernement de Bayrou.
Un vote excité de suspense du Sénat, qui soutient le Premier ministre, a en effet établi l’adoption finale du projet de loi sur le financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, approuvé dans les mêmes termes que l’Assemblée nationale la semaine dernière.
Posé le 10 octobre 2024 au Parlement, à l’origine de l’automne de Michel Barnier en décembre et pleine de mesures irritantes sur les pensions ou les exemptions des contributions des employeurs, ce texte a été voté lundi par 225 sénateurs contre 104, le tout de la gauche s’opposer à cela.
Mercredi, l’Assemblée l’avait adopté par le rejet d’un troisième mouvement de censure ciblant le Premier ministre, le quatrième sur les textes budgétaires et le cinquième en tout pour François Bayrou.
Ce dernier devrait échapper à une sixième motion, déposée lundi soir par les députés du PS, cette fois pour sanctionner le discours du gouvernement sur l’immigration, entre autres. Mais en l’absence des voix du rassemblement national, elle ne pourra pas réussir.
Selon le ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, le vote du budget de sécurité permettra au pays de « Sortez le plus rapidement possible de cette période d’attente et d’instabilité », Quelques jours après l’adoption finale du budget de l’État. Ce vote « Consacrer également le travail de tous les parlementaires qui se sont lancés dans la voie des compromis sans céder aux militants du conflit », A ajouté le ministre des relations avec le Parlement, Patrick Mignola.
Au Sénat, le soutien du gouvernement est néanmoins resté mesuré sur les avantages de ce budget. Il est évident que ce texte n’est pas à la hauteur des problèmes « , a noté le rapporteur centriste Elisabeth Doinau, qui appelle à faire « Plus pour réduire le déficit dans les textes futurs ».