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Capture d’écran: Instagram @victoriatriay
Parentalité – bleu, rose et beaucoup de ballons. Sur les réseaux sociaux, c’est souvent ce que « Sexe révéler »Ces événements festifs où les futurs parents mettent en scène au moment où ils apprennent – et annoncent – le sexe de leur futur bébé.
Ces dernières années, cette pratique très américaine a popularisé en France et les techniques de publicité sont pleines d’ingéniosité. Des feux d’artifice, des cascades à paillettes … et même une pénalité sur la pelouse des Parc des Princes, comme l’a fait Lucas Hernandez ce week-end.
Un « révélateur de genre » au Parc des Princes
Dans une vidéo publiée par son partenaire Victoria Triay ce dimanche 16 février, nous pouvons voir le couple de futurs parents main dans la main au milieu du stade parisien, face à un but couronné de ballons blancs. Lucas Hernandez tire une pénalité et, lorsque le ballon touche le filet, c’est l’apothéose: les bombes à fumée rose partagées en même temps qu’une montagne de feux d’artifice, tandis que les écrans du stade annoncent « C’est une fille! » »» (C’est une fille). Les deux amoureux sautent dans leurs bras, de joie. Une production très léchée, qui revient à hisser la mode de la « révélation de genre » à un niveau supérieur.
Parce que si il y a quelques années, les parents en fabrication étaient satisfaits, pour la plupart, d’un gâteau à l’intérieur du bleu ou du rose, sur les réseaux sociaux, ces événements ont été transformés en un concours d’extravagance. Au point de prendre des risques imprudents: ainsi, comme les médias soulignent l’ADN, «En 2020, en Californie, un couple américain a été jugé responsable d’un incendie causé par des machines pyrotechniques utilisées pendant leur fête prénatale. En tout, 2 800 hectares avaient brûlé. Deux ans plus tard, au Brésil, une enquête a été ouverte après la contamination d’une cascade par les futurs parents. Dernière, en 2023, un pilote d’avion au Mexique est décédé dans l’accident de son avion qui devait annoncer grâce à une poudre rose à l’arrivée à venir d’une petite fille. »»
Un accent «non nécessaire» sur le genre
Les dégradations générées par ces festivals ne sont pas la seule critique à faire. Parmi les nombreuses vidéos sur les réseaux sociaux, nous pouvons trouver des compilations embarrassantes de parents déçus, des réactions sexistes de parents qui exultent un peu trop fortes à l’annonce d’un garçon ou qui montrent leur déception devant la fumée rose. Une obsession du sexe des enfants à naître qui s’appuie inévitablement sur des stéréotypes associés aux filles et aux garçons, excluant complètement les personnes non binaires et les personnes trans.
Une vision ultra-binaire et conservatrice qui vous met mal à l’aise jusqu’à l’inventeur de « Gender révèle des parties ». En 2019, la blogueuse derrière la tendance a même exprimé son embarras dans un article sur Facebook. «J’ai des sentiments très divisés sur ma contribution à la culture. Cet accent sur le genre n’a jamais été nécessaire pour un bébé. Qui a quelque chose à faire? Je l’ai fait (en 2008) parce que nous ne savions pas ce que nous savons maintenant: que se concentrer sur le sexe à la naissance met de côté le potentiel des enfants et de leurs talents, qui n’ont rien à voir avec ce qu’ils ont entre leurs jambes. »»
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