Le procès de Mehdi Nemmouche et quatre autres djihadistes, accusés d’avoir tenu des journalistes français dans le groupe d’État islamique en Syrie en 2013, ouvre à Paris.
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/2022/04/20/php2NGiN4.jpg)
« Je veux qu’ils s’expriment, je veux les entendre »Indique, le lundi 17 février, sur la France Inter Nicolas Hénin, ancien journaliste et ancien otage en Syrie, tandis que le procès de Mehdi Nemmouche et quatre autres djihadistes, accusés d’avoir détenu des journalistes français, ouvre à Paris. du groupe d’État islamique en Syrie en 2013.
Les entendre est « nécessaire à la manifestation de la vérité. Il est toujours frustrant d’avoir une manifestation de la vérité qui ne vient que du côté de l’accusation. Nous voulons également et devons entendre le point de vue de la défense. Et autant que possible. un point de vue qui est proche des faits. «
Nicolas Hénin sera également appelé au bar pour décrire ce qu’il a souffert, ce qu’il a toujours refusé de dire dans la presse « Par modestie et parce qu’il contribue à l’effet final recherché par les terroristes », explique-t-il. « Ce que les terroristes veulent, c’est que nous avons collectivement peur, ce que les terroristes aimeraient, c’est que je débarrasse sur l’antenne de la France Inter et que je viens de dire par détail leur sadisme, afin de ce que chacun de vos auditeurs est gelé de peur .
L’ancien journaliste a publié la semaine dernière dans le journal Le monde Un texte dans lequel il raconte les djihadistes: « Tu n’as ni ma haine ni ma peur » Et qu’ils ont perdu, n’ont pas réussi à briser notre société. « Je me battrai, y compris au tribunal, pour leur faire comprendre qu’ils ont perdu »insiste sur Nicolas Hénin sur la France Inter. « Mais je vois qu’ils ont marqué des points et que je le déplore. Ils ont marqué des points dans leur contribution à la division. La vague d’attaques connues en 2015 a creusé des sillons, des divisions dans la société française et le 7 octobre a encore creusé et je déplore les déplore il. «