Un guide électoral, ouvrant la période des jours fixés dans les lois pour organiser l’élection, doit être publié vendredi.
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/2024/02/28/maxnewsfrfive073517-65dee68dccf03952173162.jpg)
Rassemblé au comité stratégique jeudi 13 février dans la matinée à Paris, les dirigeants des républicains ont convenu de la date du 17 mai pour nommer le nouveau président du parti, a appris la France Inter des participants au comité. Cette date est soumise à la validation de la haute autorité du parti, qui doit se réunir jeudi à 18 h jeudi. Elle devra décider entre trois délais pour organiser le bulletin de vote: 50, 65 et 90 jours, ce dernier ayant les faveurs des cadres et doit publier un guide électoral vendredi pour organiser les élections.
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a annoncé mercredi qu’il était candidat. Son principal concurrent interne est Laurent Wauquie, président du groupe républicain droit à l’Assemblée nationale. Et Gérald Darmanin ne cache pas non plus ses ambitions.
Le 5 février, les ténors de LR devaient lancer officiellement le « Refound » de leur formation politique, deux ans à partir de la prochaine élection présidentielle. Parmi les « Propositions d’évolution » du parti, apparaissent « Référendums internes » Pour les membres qui validront en particulier les investisitures dans les différentes élections. Un Congrès doit avoir lieu avant l’été où un nouveau nom de parti doit être choisi.
Au cours de ce bureau politique, Laurent Wauquie avait soigneusement rejeté le sujet de la méthode de désignation du candidat à la présidentielle et averti contre « La division et la guerre des chefs », « le pire des poisons ». La candidature de Bruno Retailleau a été immédiatement critiquée par l’entourage du chef des députés LR. « Il n’est pas question de faire la guerre »Réfuré jeudi dernier. « Les candidats qui sont de la même famille politique, ce ne peuvent pas être des ennemis »a ajouté le ministre de l’Intérieur