Contrepoint – Les deux hommes devraient concurrencer la présidence des républicains. Prenant trop de temps, l’ex-Jeune de la droite a été dépassé par l’ancien sénateur nobestable.
La guerre est déclarée. Malgré les promesses d’utilisation, ce sera violent. Surtout depuis, fondamentalement, les deux hommes portent des visions très près de la droite. Après le choc de Fillon-Copé et la bataille Ciotti-Retailleau pour parler uniquement de la présidence du parti, si la confrontation de Tralleau-Wauquie. Le poste ayant été vacant depuis le départ d’Eric Ciotti, qui a choisi l’alliance avec Marine Le Pen, une nouvelle élection était essentielle. Mais ce match annoncé entre le ministre de l’Intérieur et le président du groupe à l’Assemblée n’est pas sans risque pour un parti qui ne compte que dixième de ses membres des années Sarkozy.
En six mois, les républicains ont été marqués par un choix stratégique: la participation à un gouvernement dominé par d’anciens adversaires; et par un phénomène médiatique: la percée de l’avis du ministre de l’Intérieur. Et dans cette séquence, l’essentiel n’est pas que l’ex-sénateur de la vende ait gagné en notoriété …