L’armée israélienne a annoncé dimanche qu’elle avait détruit « plusieurs bâtiments » à Jenine, dans le nord de la Cisjordanie occupée, où l’armée mène actuellement son opération de « mur de fer ».
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
L’opération de «mur de fer» se déroule sous les radars, tandis que les yeux sont particulièrement tournés vers Gaza. Soutenues par des bulldozers, des drones et des véhicules blindés, les forces israéliennes ont lancé cette opération le 21 janvier à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie. Ces manœuvres ont commencé deux jours après le début d’une trêve dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien du Hamas. Cette opération était qualifiée comme « Très politique » par les détracteurs du Premier ministre Netanyahu, qui viserait à répondre aux demandes de l’extrême droite de son gouvernement.
Cibler les « terroristes »
L’armée israélienne annonce qu’elle a prolongé ses raids à la Cisjordanie, en particulier dans les secteurs de Jénine et de Qabatiya, dans le nord du territoire palestinien. Selon une déclaration militaire israélienne. Trois « Cellules terroristes » ont été éliminés en l’espace de quelques heures lorsqu’ils étaient sur le point d’agir.
Les troupes opèrent également dans le village de Tamoun, au sud de Jénine, où les armes auraient été découvertes. Aucun chiffre exact sur le nombre de victimes n’a été révélé pour le moment. Mais à partir de la confession de l’armée israélienne elle-même, un ancien détenu palestinien, libéré par Israël en novembre 2023 dans le cadre du premier échange de prisonniers, a été tué pendant l’opération. La mort de cet homme, Abed Al-Hadi Kamil, a joué le jeu de l’extrême droite israélienne.
Les craintes autour des détenus sont libérés
C’est la grande crainte des Israéliens: que les prisonniers libérés ont refusé. C’est la principale préoccupation en Israël et cela pourrait empêcher la mise en œuvre de la deuxième phase de l’accord avec le Hamas. Cette menace est également agitée par l’extrême droite.
Les prisonniers libérés depuis le 19 janvier sont équipés d’un bracelet fourni par l’administration de la prison israélienne, sur laquelle ce verset de Psaumes en hébreu et en arabe est inscrit: « Les gens éternels n’oublient pas, je vais continuer mes ennemis et les attraper ». Une pratique dont l’efficacité reste à prouver et qui a été critiquée par la Croix-Rouge internationale. De plus, le premier geste des prisonniers palestiniens, dès leur libération, est systématiquement pour arracher ce bracelet.