Les manifestants s’opposent au rapprochement initié ces derniers jours entre la droite allemande et l’extrême droite, trois semaines d’élections législatives cruciales.
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
Des dizaines de milliers de manifestants se sont réunis à Berlin, en Allemagne, le dimanche 2 février, contre le rapprochement initié cette semaine entre la droite allemande et l’extrême droite, trois semaines d’élections législatives. Contre « Pacte avec le diable », La mobilisation était massive: 160 000 personnes selon la police, 250 000 selon les organisateurs.
La mobilisation est dirigée contre le candidat conservateur pour la chancellerie et le favori des sondages, Friedrich Merz, qui a fait un début de rapprochement spectaculaire cette semaine avec l’alternative pour l’Allemagne (AFD), brisant un tabou politique d’après-guerre dans le pays.
Jusqu’à présent, les parties traditionnelles ont refusé toute coopération au niveau national avec l’extrême droite, au nom de la « Cordon de santé » Ou « pare-feu » Construit contre la formation régulièrement impliquée pour ses dérives anti-démocratiques. Mais cette semaine, Friedrich Merz s’est appuyé pour la première fois sur l’AFD pour avoir un mouvement de non-liaison adopté mercredi à la Chambre des députés visant à bloquer tous les étrangers sans papiers à la frontière, y compris les demandeurs d’asile.
Vendredi, il a ensuite essuyé un revers en n’ayant pas fait la même chose cette fois pour un projet de loi visant à restreindre l’immigration. Mais cette initiative a marqué une nouvelle césura.
Déjà samedi, plus de 220 000 personnes ont démontré dans les grandes villes du pays, comme Hambourg, Leipzig, Cologne ou Stuttgart, selon les chiffres collectés par la chaîne de télévision publique Ard.