Heures de cuisine. Des centaines de personnes ont dû passer la nuit du samedi au dimanche, ou un match, dans l’hébergement d’urgence mis à disposition par plusieurs villes de Savoie, après qu’un glissement de terrain menant aux stations d’agrément a prolongé l’itinéraire de plusieurs heures.
Environ 1 500 personnes ont été accueillies dans l’hébergement offert, la préfecture de la préfecture de Savoy a déclaré ce dimanche matin: dans Aix-le-Bains ou Albertville, mais aussi Montmélian, Moûtiers ou Macot-La Plagne…
Le trafic est « fluide vers le tunnel mais est densifié » tandis que la journée augmente, spécifie Ludovic Trautmann, directeur du cabinet du préfet.
Plan d’urgence
Samedi, les embouteillages en direction de la montée vers les stations de la tarentaise – les 3 vallées, Tignes, Val d’Isère, La Plagne, Les Arcs ou La Rosière – ont étendue Albertville à Moûtiers, jusqu’à trente kilomètres pour pouvoir pouvoir Passez le tunnel à travers lequel la circulation a été déviée en début d’après-midi. Ou plusieurs heures de cuisine pour les automobilistes piégés dans la circulation. La préfecture a déclenché un plan d’urgence pour permettre aux centaines d’automobilistes qui n’allaient pas atteindre leur destination pour se reposer.
Vers 10 h 30 samedi, trois grands blocs de roche ont remporté la falaise, près d’Aigueblanche, pour atterrir sur le RN 90. Un automobiliste a été légèrement blessé.
15 000 véhicules attendus ce dimanche
Le trafic se fait maintenant via un tunnel à deux scènes, généralement réservé à la descente, mais organisé pour pouvoir passer les véhicules qui montent aux stations.
Environ 15 000 véhicules sont attendus dimanche sur la route des stations, contre 32 000 samedi. Une situation non comparable mais le trafic « restera chargé », prévient la préfecture.
Naama Rickel, un jeune touriste israélien de 19 ans, a passé une nuit très fraîche à la Halle olympique d’Albertville. «Vers minuit, notre chauffeur vient de nous déposer et a refusé de nous emmener ailleurs. Tous les lits ont été pris », a-t-elle déclaré à l’AFP. Après une heure, elle a finalement trouvé un lit de camp gratuit, essayant de dormir malgré le bruit. « La lumière était allumée, c’était tellement bruyant », a-t-elle déclaré. La jeune femme doit maintenant attendre qu’un nouveau bus se rende à Val-Thorens, sa destination finale.
Les opérations de sécurisation de la falaise affaiblies sont en cours. Les purges sont attendues dimanche, selon la préfecture, qui ne prévoit pas de retour à la normale « avant au moins plusieurs jours ».