Cette lutte contre le froid sera caractérisée en particulier par l’apparition de frissons qui impliquent des contractions musculaires. Par conséquent, une forme d’activité physique. Et au-delà, notre corps utilisera également certaines graisses – appelées graisse brune – pour générer de la chaleur. « En particulier, ceux qui sont stockés au niveau péri-viscéral, c’est-à-dire autour des organes qui interviennent autour de la sphère digestive: foie, reins, pancréas, intestins, côlon », continue Nicolas Aubineau.
Manger de la graisse?
Cependant, « cette activité interne qui brûle certainement les calories ne remplace pas les dépenses physiques », se précipite-t-il de spécifier. Donc, pas besoin de compter sur cette approche pour remplacer une véritable activité comme la marche, la course ou le vélo, ou pour perdre du poids! Pas plus que l’utiliser comme prétexte pour manger plus en hiver! Soit dit en passant, rappelez-vous que manger gras ne vous protégera pas du froid. Et pour une bonne raison, la circulation sanguine est moins efficace dans un organisme où la graisse est trop présente. Ce n’est donc pas parce qu’il fait froid que vous pouvez déséquilibrer votre alimentation en faveur de la graisse et du sucré.
« La contribution calorique doit toujours rester cohérente en ce qui concerne les dépenses », synthétise Nicolas Aubineau. Ainsi, en cette période hivernale, l’équilibre alimentaire reste de rigueur, avec un avantage donné aux vitamines des fruits et légumes saisonniers et des minéraux comme le magnésium, efficace pour stimuler l’immunité et lutter contre la fatigue. Vous les trouverez en particulier dans la saucisse noire, le foie ou les lentilles.