Assez de voiture électrique
Donald Trump, fervent défenseur du moteur à combustion et du pétrole, annonce qu’il « mettra fin » aux directives sur les véhicules électriques dès son élection. S’il en a vraiment la possibilité.
La droite républicaine incarnée par Donald Trump aime montrer ses muscles. Le discours du candidat à la présidentielle américaine s’est notamment ouvert par un petit spectacle du catcheur Hulk Hogan. Le décor était planté. Donald Trump, qui avait à l’époque encore son gros bandage sur l’oreille droite, commence à déballer son programme des premiers jours, qui comprendra notamment un volet automobile. Pour l’homme d’affaires américain, il ne s’agit plus de mettre des bâtons dans les roues des voitures thermiques. Au contraire : il s’agirait de barrer la route aux voitures électriques. Du moins en termes d’aides publiques.
Autonomie ridicule
Donald Trump veut mettre un frein aux voitures qui « ne vont pas assez loin », qui sont « trop lourdes » et qui sont « trop chères ». Il prévoit notamment de stopper toutes les aides et subventions gouvernementales à l’achat et à la production de véhicules électriques. L’idée serait aussi de taxer 100 % des véhicules électriques importés du Mexique, où les constructeurs se réfugient pour bénéficier d’une main d’œuvre bon marché, comme c’est le cas en Europe pour les pays de l’Est.
Donald Trump, qui avait annoncé vouloir « forer » partout, tout le temps (en référence aux projets d’extraction de pétrole), compte parmi ses fervents partisans un certain… Elon Muskle patron du plus grand constructeur mondial de voitures électriques. Mais qu’il se rassure : Donald Trump a déclaré qu’il l’« adorait ».
Et puis, selon le New York Times, même si Donald Trump supprimait toutes les aides aux véhicules électriques, la sauce aurait déjà suffisamment pris (7,6% de parts de marché en 2023 aux Etats-Unis) pour que ce marché continue de croître, même sans financement public.
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