Les Européens sont prêts à faire un geste politique en faveur de la Syrie, près de deux mois après la chute du régime de Bachar al-Assad et la prise de contrôle d’Ahmed al-Charaa, le chef du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTC). Malgré le fait que cette formation est toujours classée comme «terroriste» par l’ONU, les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE) doivent décider, lors de leur réunion à Bruxelles le lundi 27 janvier, la suspension de certaines sanctions économiques infligées à la Syrie depuis la Syrie depuis Le déclenchement de la guerre civile en Syrie en 2011.
Après la visite à Damas le 3 janvier d’Annalena Baerbock et de Jean-Noël Barrot, les chefs de la diplomatie allemande et française, et les engagements pris à cette occasion par Ahmed Al-Charaa, le nouvel homme fort de la Syrie, les Européens sont prêts à encourager La transition politique en cours et l’aide à la reconstruction. «À ce stade, les vingt-sept acceptent de suspendre les sanctions prises dans le domaine de l’énergie et des transports»Indique un diplomate européen à Bruxelles.
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