Donald Trump s’est présenté jeudi comme un dirigeant d’envergure internationale, capable de mettre fin aux conflits mondiaux « d’un simple coup de fil ». « Nos adversaires ont hérité d’un monde en paix et l’ont transformé en une planète en guerre », a-t-il déclaré lors d’un discours prononcé au dernier jour de la convention républicaine à Milwaukee.
A propos du leader nord-coréen Kim Jong-un, le candidat républicain à la présidentielle a également déclaré : « Il aimerait que je revienne aussi. Je pense que je lui manque, si vous voulez savoir ». « Je m’entends bien avec lui », a-t-il dit. Il a rencontré Kim Jong-un à trois reprises au cours de sa présidence, sans parvenir à un accord. Il a promis que s’il revenait à la Maison Blanche, la Corée du Nord, qui possède l’arme nucléaire, cesserait de lancer des missiles.
« Un monde au bord de la troisième guerre mondiale »
En plus d’une heure et demie de discours, le candidat a dénoncé un monde, selon lui, au « bord d’une troisième guerre mondiale ». « Il y a une crise internationale comme le monde en a rarement connu (…), la guerre fait rage en Europe, au Moyen-Orient, un spectre croissant de conflit plane sur Taïwan, la Corée, les Philippines et toute l’Asie », a-t-il déclaré dénonçant la faiblesse de Joe Biden.
Il a comparé sa présidence (2017-2021) au cours de laquelle « nous n’avons pas eu de guerres » et a promis de « rétablir la paix, la stabilité et l’harmonie dans le monde ». « Sous notre direction, les États-Unis seront à nouveau respectés. »
