L’ailier bordelais a effacé un vieux record en inscrivant six essais dans le même match ce dimanche en Champions Cup.
HAUTS
Penaud sur une autre planète
Les week-ends se succèdent et se ressemblent pour Damian Penaud. Auteur d’un triplé la semaine dernière contre les Anglais d’Exeter, l’ailier de l’UBB et du XV de France a fait encore mieux cette fois. Trois essais en première mi-temps pour remettre son équipe sur les rails, un quatrième et un cinquième en deuxième histoire. En finisseur en bout d’aile, sur une interception, en force comme premier attaquant derrière sa mêlée, sur un coup de pied bas pour lui-même ou à la réception d’une passe au pied de Jalibert. Dans tous les styles pour cet iconoclaste avec une défense de chien enragé qui a parcouru plus de 160 mètres parcourus ballon en main ce dimanche (Opta) !
Il bat ainsi un record qui existait depuis plus de 20 ans. Lors de la saison 2000-2001, l’international anglais Tom Beim (Gloucester), puis le Gallois Matt Cardey (Llanelli) en 2001-2002, signent chacun cinq essais en un match. une performance inégalée, jusqu’au spectacle Penaud. Une performance XXL agrémentée d’une passe longue pour envoyer son capitaine, Maxime Lucu, à l’épreuve, celle du bonus offensif, puis une autre passe décisive pour le néophyte Jacques Nguimbous, auteur du 10e et dernier essai pour son équipe.
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Petite frayeur lorsqu’il s’est plaint de sa cheville juste avant la pause. Mais plus de peur que de mal puisque Damian Penaud est resté sur le terrain. Gros ouf de soulagement pour le sélectionneur des Bleus, Fabien Galthié.
Jalibert en forme internationale
Appelé par Fabien Galthié pour préparer le Tournoi des Six Nations, l’ouvreur de l’UBB s’est montré en forme et bien inspiré. Des passes au bon moment pour envoyer ses flèches, un jeu de jambes précis pour servir ses ailiers, quelques échappées pour mener la cavalcade (28 mètres parcourus et 4 défenseurs battus). Certes derrière un pack ultra dominant en seconde période, Matthieu Jalibert a marqué des points, au propre (8/10 contre les poteaux) comme au figuré. Avec, toujours, le même petit inconvénient : une présence défensive parfois approximative, notamment lors des dix premières minutes face aux vagues venues de Durban…
flops
Échec du réveil pour l’UBB
Est-ce que ce sont les deux forfaits de dernière minute (Bielle-Biarrey et Matiu) qui ont contrarié les joueurs girondins ? Ou un manque de concentration au coup d’envoi ? Pourtant, à 7 heurese minute, ils avaient déjà encaissé deux essais et se retrouvaient menés 12-0. « Nous n’étions pas là au départ »a reconnu Marko Gazzotti après la rencontre au micro de beIN Sport. Un réveil puis une grosse montée d’adrénaline pour rattraper son retard. Quelque chose de fait depuis le 17e minute. Un départ raté qui n’était plus qu’un lointain souvenir lorsque retentit le coup de sifflet final avec dix essais inscrits et un score sans appel (66-12).
Carbery n’en profite pas
Alors que la patrouille de France brillait de mille feux, Joey Carbery n’était pas au diapason de son trois-quarts cinq étoiles. Bombardés en défense à la dernière minute, suite au retrait de Louis Bielle-Biarrey (pris de vertige), les arrières irlandais ont été transparents. Vu l’orgie offensive de l’UBB (10 essais inscrits), on aurait pu imaginer qu’elle allait multiplier les relances. Et bien non, seulement 8 mètres couverts. Et quasiment plus de présence au pied avec seulement deux dégagements, gardant son équipe sous pression durant la première mi-temps.
