Malgré l’enjeu, les deux entraîneurs, Stéphane Le Mignan à Metz et Stéphane Gilli au Paris FC, avaient choisi le risque avec un onze de départ très offensif. Dans ce match, ce sont les Messins qui démarrent le mieux avec un pressing très haut. Ils ont logiquement ouvert le score sur un corner de Gauthier Hein, prolongé par Matthieu Udol et avec Pape Diallo en conclusion (1-0, 16e). Ce but allait réveiller des Parisiens trop passifs et égalisaient d’un petit bijou d’une frappe de Jean-Philippe Krasso, sèche, soudaine qui surprenait le nouveau gardien messin, Arnaud Bodart (1-1, 28e). Un début qui n’aura aucune suite.
Le début de seconde période est identique à la première avec une nouvelle pression des Messins. Si Pierre-Yves Hamel aurait dû mieux gérer son énorme opportunité, Metz a fait le break. Sur un centre parfait de Hein, Idrissa Gueye, 18 ans, officiellement messin cet hiver, a donné l’avantage de la tête (2-1, 55e).
Match référence pour Metz
Battu sur l’action, Mathys Tourraine était encore à la peine sur la course intérieure de Pape Diallo qui donnait un plus grand avantage aux Lorrains sur sa frappe légèrement déviée par Mbow (3-1, 71e). Metz pouvait alors compter sur son gardien qui réalisait trois arrêts importants sur deux tentatives de tête d’Adama Camara (83e, 84e) et sur la frappe de Julien Lopez (87e).
Le Paris FC pourra encore une fois regretter toutes les occasions manquées mais il lui en manquait encore trop ce samedi pour contrer le FC Metz qui, non seulement s’est installé sur le podium, mais a peut-être livré son match référence cette saison.