Attention, plus de 1 500 communes ont choisi d’opter pour une augmentation (et de vous faire payer plus)
En 2024, une surprise fiscale attend de nombreux contribuables français. Plus de 1 500 communes ont décidé d’augmenter la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. Une mesure qui risque de peser lourd sur votre porte-monnaie. Découvrez les régions les plus concernées.
LE impôts en France sont toujours un sujet délicat, surtout en période de baisse du pouvoir d’achatCette année, la situation devient plus compliquée pour les propriétaires de résidences secondairesSelon la Direction générale des finances publiques (DGFiP), près de 1 500 communes ont choisi d’augmenter la taxe d’habitation, près de cinq fois plus qu’en 2023. Ces augmentations varient entre 5% et 60%, touchant principalement les zones où Le marché immobilier est considéré comme déséquilibré.
Cette inflation des impôts locaux intervient dans un contexte où le pouvoir d’achat des Français continue de souffrir sous le poids de inflation générale. La liste des municipalités autorisées à appliquer cette augmenter s’est considérablement développé à partir de 1 136 communes éligibles en 2023 à 3 697 en 2024. Bien que toutes les municipalités admissibles n’activent pas cette mesure, celles qui le font montrent une nette tendance vers l’augmentation des prélèvements fiscaux.
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Une flambée des prix qui touche tous les secteurs
L’augmentation de la taxe d’habitation n’est que la pointe de l’iceberg. En France, augmentation du prix se fait sentir dans tous les secteurs, du panier du ménage à coûts énergétiquesaggravant la contraction du pouvoir d’achat des ménages. Les propriétaires de résidences secondaires, déjà confrontés augmentation des fraisse retrouvent ainsi doublement pénalisés par cette nouvelle vague d’augmentations d’impôts.
Les effets de cette augmentation ne sont pas uniformément répartis sur le territoire national. Certaines régions, notamment ouest de la Franceaffichent des taux de marge particulièrement élevés. « En pourcentage, les régions de l’Ouest sont celles où l’institution de l’augmentation est la plus fréquente »note la DGFiP. En Bretagne par exemple, 75% des communes éligibles ont choisi d’activer la majoration, ce qui représente 117 communes sur 156 éligibles.
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Pourquoi cette augmentation des impôts locaux ?
L’augmentation des impôts locaux, notamment à travers l’augmentation de la taxe d’habitation, répond à plusieurs enjeux. D’une part, elle vise à réguler le marché du logement dans les zones tendues, en décourageant le maintien de logements inoccupés pendant une grande partie de l’année. D’autre part, cette mesure permet aux municipalités d’augmenter leurs revenusdans un contexte où les financements de l’État restent limités.
La DGFiP souligne que « le taux d’augmentation moyen est de 40% sur l’ensemble du territoire ». LE des régions comme la Bretagne et la Nouvelle-Aquitaineoù les taux moyens approchent les 47%, montrent à quel point la pression fiscale peut varier sensiblement d’une région à l’autre. L’année 2024 marque une étape importante dans la fiscalité locale française, avec une extension notable des communes optant pour l’augmentation de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. propriétaires concernésil s’agit d’un ajustement financier qui ne doit pas être sous-estimé, alors que pour les collectivités, il s’agit d’une source de revenus supplémentaire importante dans un un climat économique de plus en plus incertain.