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Gabriel Attal « n’aspire pas à être le prochain Premier ministre »

Invité mardi soir du journal de « 20 heures » de TF1, le Premier ministre sortant a déclaré souhaiter « travailler avec les gens de la droite républicaine et de la gauche sociale-démocrate ».

Le camp présidentiel et la droite vont-ils dépasser la gauche dans la course à Matignon ? Dix jours après les législatives, qui n’ont donné de majorité à aucun bloc, hormis une base très relative pour le Nouveau Front populaire (NFP) arrivé en tête avec 182 sièges, Emmanuel Macron a accepté mardi la démission de Gabriel Attal et de son gouvernement. Alors que les négociations s’enlisent à gauche sur le choix de la personnalité à envoyer rue de Varenne, les négociations sont plus fructueuses entre une partie du centre et Les Républicains.

Invité mardi soir du « 20 heures » de TF1, le Premier ministre sortant a souhaité reprendre la main pour ne pas être concurrencé sur sa droite. Après la main tendue de Gérald Darmanin à LR, jugeant, dans un message adressé aux élus EPR (Ensemble pour la République), « très intéressant » les propositions du chef de file des députés républicains Laurent Wauquiez en Le Figaro, Gabriel Attal a annoncé « proposer un pacte d’action avec des propositions de mesures et de compromis » ainsi que « rencontré » à d’autres forces politiques, « sauf les extrêmes. » Réélu le 7 juillet dernier, le député des Hauts-de-Seine va désormais entreprendre ces démarches avec son nouveau rôle de chef de file du groupe macroniste. Que les négociations aboutissent ou non, il « n’aspirez pas à être le prochain premier Ministre » à la fin de la période transitoire. Et je souhaite « Construire des solutions à partir du Parlement. »

« De la droite républicaine à la gauche sociale-démocrate »

Pourquoi ne pas revenir à la tête du gouvernement ? « Les Français attendent de nous que nous agissions en dépassant les divisions » dit-il. Et il ajouta : « Quand l’essentiel est en jeu, le peuple français transcende les clivages. (…) Nous l’avons vu lors de ces élections. Ce que les Français ont fait dans leur vote, nous devons le faire au Parlement. » Avec une volonté : « Travailler avec des gens de la droite républicaine et de la gauche sociale-démocrate. » Une manière de suivre les traces d’Emmanuel Macron, qui a appelé mardi son camp à mettre « une proposition sur la table pour une coalition majoritaire ou un large pacte législatif. »

Cammile Bussière

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