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Aux États-Unis, la tentative d’attentat contre Donald Trump libère la parole misogyne

Depuis l’attentat, de nombreuses publications ont tourné en dérision les agents des services secrets chargés de la sécurité de l’ancien président américain, les accusant d’être là uniquement en raison de la politique de « discrimination positive » en vigueur aux États-Unis.

C’est parce que des femmes faisaient partie de l’équipe de sécurité de Donald Trump que la tentative d’assassinat contre l’ancien président des Etats-Unis a eu lieu samedi lors d’un meeting de campagne en Pennsylvanie. Cet axiome, certes fou, circule néanmoins dans certains milieux républicains et se propage sur les réseaux sociaux. Alors que des enquêtes devraient être ouvertes pour éclaircir les circonstances de l’incident, l’identité du coupable est déjà connue selon eux. Elle se résume en trois lettres : DEI, pour « diversité, équité, inclusion », un label de discrimination positive mis en place dans certaines universités, entreprises et institutions d’Etat, dont les services secrets (USSS) qui assurent la protection de l’ancien président.

Voilà comment, pendant trois jours, les femmes chargées de protéger le candidat républicain à l’élection présidentielle de novembre prochain ont été jetées en pâture et moquées sur Internet, X en particulier. Ici, un montage contraste avec la photo…

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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