le Real Madrid et Manchester City se neutralisent au bout du spectacle et prennent rendez-vous
A gauche du ring, Manchester City, dernier vainqueur de la Ligue des champions. A droite, le Real Madrid, recordman de titres dans la compétition (14). Mardi 9 avril, la rencontre entre les deux équipes était prometteuse, en quart de finale aller de Ligue des champions. Et les deux équipes n’ont pas déçu la foule de supporters rassemblée dans les tribunes du stade Santiago-Bernabeu.
Au terme d’un match indécis, durant lequel chaque équipe menait, les deux équipes se quittent sur un match nul, certes, mais spectaculaire (3-3). L’issue du bras de fer se décidera donc à Manchester, mercredi 17 avril, lors du match retour.
Avant de penser à cette rencontre à l’Etihad Stadium, les Merengue comme les Cityzens devront se remettre d’un match dont l’intensité a rarement faibli. Et qui n’a connu aucune ronde d’observation. Le match venait à peine de commencer il y a deux minutes, lorsque le Portugais Bernardo Silva a soudainement refroidi l’ambiance madrilène en marquant sur un coup franc lointain. De quoi faire craindre le pire aux Espagnols, balayés (0-4) par ces mêmes Skyblues en demi-finale retour de Ligue des Champions l’an dernier, suite notamment à un doublé de Silva.
Cette fois, les Merengue n’ont pas baissé les bras. Et ils ont pu compter sur leur Français Eduardo Camavinga pour mener la révolte. Très en jambes et offensif, le milieu de terrain est rapidement récompensé par un but après une frappe lourde (12e). Si la réalisation ne lui sera pas attribuée – le ballon ayant été bloqué par le défenseur Ruben Dias -, son coéquipier Rodrygo a vu son nom affiché sur le tableau d’affichage du match. Deux minutes plus tard, le Brésilien allait battre le gardien Stefan Ortega après un raid solitaire sur son aile gauche.
Arsenal et le Bayern Munich se sont également séparés sur un match nul
Longtemps, le score en est resté là. Mais il semblait impossible que ce match ne tourne pas à nouveau à la folie. Les Cityzens Phil Foden et Josko Gvardiol s’en sont occupés, chacun décochant son tir à l’entrée de la surface, le premier du pied gauche (66e).e), la seconde de la loi (71e). Heureusement pour la Casa Blanca, le dernier mot est revenu à son milieu de terrain Federico Valverde, qui a conclu le match d’une superbe volée droite pour l’égalisation finale (79e).e).
« Il y a eu des moments où nous avons commis de petites erreurs, mais nous avons joué un bon match, faisant preuve de personnalité» a estimé Eduardo Camavinga au micro de Canal+ à la fin du match. On s’est fait plaisir, on a été rattrapé au score, mais maintenant l’important c’est de bien se reposer pour préparer le match retour. »
Dans l’autre rencontre de la soirée, le spectacle était aussi au rendez-vous, tout comme le suspense. Opposés à Londres, Arsenal et le Bayern Munich n’ont pas non plus réussi à se départager, faisant match nul (2-2). Une bonne affaire pour les Allemands – loin du score en Bundesliga alors que les Gunners sont en tête du championnat anglais – même s’ils peuvent regretter d’avoir encaissé le but égalisateur en fin de match, par le Belge Leandro Trossard. Avant cela, les Munichois avaient – comme le Real Madrid – longtemps mené (2-1) suite aux buts de Serge Gnabry et Harry Kane lors du premier acte.