Joe Biden annonce par erreur « Président Poutine » en accueillant Volodymyr Zelensky
Lors du sommet de l’Otan à Washington, Joe Biden a annoncé jeudi qu’il était « président Poutine » en accueillant le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky.
Joe Biden affaiblit encore davantage sa candidature à l’élection présidentielle américaine. Jeudi 11 juillet, alors que le démocrate accueillait le chef de l’État ukrainien Volodymyr Zelensky sur la scène du sommet de l’OTAN à Washington, le président américain a présenté le « président Poutine ».
« Et maintenant, je veux céder la parole au président ukrainien, qui a autant de courage que de détermination. Mesdames et messieurs, le président Poutine », a annoncé le démocrate de 81 ans, s’éloignant du micro avant de se rendre compte de son lapsus et de revenir dire : « Il va battre le président Poutine. Le président Zelensky. Je suis tellement concentré sur le fait de battre Poutine », s’est-il corrigé.
Lors de la réunion de l’alliance entre les pays d’Europe et d’Amérique du Nord, le président américain a commis un nouveau lapsus en évoquant « le vice-président Trump », plutôt que sa colistière, Kamala Harris, lors d’une conférence de presse.
Emmanuel Macron défend son homologue américain
Malgré ces erreurs, l’octogénaire a répété qu’il se considérait comme le candidat « le plus qualifié » pour affronter son adversaire, le républicain Donald Trump, à l’élection présidentielle américaine, qui aura lieu en novembre prochain.
« Je pense que je suis la personne la plus qualifiée pour briguer la présidence. Je l’ai battu une fois et je le battrai encore », a déclaré Biden après le sommet de l’OTAN. « Je ne fais pas ça pour préserver mon héritage. Je fais ça pour finir le travail que j’ai commencé », a-t-il ajouté.
Alors que le président américain subit la pression d’Hollywood et de ses riches donateurs pour qu’il retire sa candidature à la présidentielle depuis son duel désastreux avec Donald Trump jeudi 27 juin, Emmanuel Macron a défendu son homologue américain devant la presse à l’issue du sommet de l’Otan.
« Nous faisons tous des lapsus. Cela m’est arrivé, cela m’arrivera probablement demain », a assuré le chef de l’Etat français.