« J’ai perdu pied » : Julie Andrieu dévastée par la mort de sa mère
Critique gastronomique et journaliste reconnue par ses pairs,
Julie Andrieu est une femme indépendante et heureuse de l’être. Nos collègues de Paris Match est allée la rencontrer à Rome pour l’interroger sur sa vie et son quotidien. Lors de cet entretien, celle qui a été en couple avec Jean-Marie Périer revient sur son enfance mais aussi sur des moments très difficiles, comme le décès de sa mère en 2016.
Une tragédie pour la mère : « J’ai donné beaucoup de moi-même dans les dernières années de ma vie. C’est difficile de trouver un équilibre. Il faut se protéger et être présent en même temps », Elle regrette. Cette disparition a été un véritable choc pour l’ancienne photographe : « Je venais d’avoir ma fille et j’avais un petit garçon de trois ans. C’était insupportable pour moi de voir souffrir quelqu’un qui avait été tout pour moi », confie-t-elle.
Julie Andrieu revient sur la fin de vie de sa mère
Julie Andrieu admet : « J’ai perdu pied et j’étais sur le point de tomber. » Mais la mort de sa mère, décédée à l’âge de 84 ans d’une maladie neurodégénérative « très compliqué et très douloureux »C’était aussi une forme de libération pour le journaliste culinaire.
« J’ai un peu perdu pied à un moment donné parce qu’il fallait concilier tout ça. J’ai choisi de la garder à la maison, enfin pas chez moi, mais chez elle, donc c’est lourd », elle a confié à Jordan De Luxe, avant d’ajouter : « Mais je ne regrette pas du tout ce choix. »
Elle a « J’ai accompagné ma mère jusqu’à ses derniers instants. »
« La mort fait partie de la vie »
Elle poursuit en disant qu’elle a vécu la disparition de sa mère comme
une forme de « libérer » : »Beaucoup de gens qui ont vécu cela après de longues maladies où ils voient souffrir une personne proche d’eux, non, je ne suis pas attaché à la vie à tout prix. La mort fait partie de la vie. » Sa mère avait perdu toute son indépendance à la fin de sa vie.
Un crève-cœur pour Julie Andrieu. « Je me suis dit que j’avais bien fait de ne pas la mettre en maison de retraite. Je l’ai fait pendant deux mois parce qu’il arrive un moment où c’est insurmontable, où on est confronté au danger, voire à la violence, j’avais peur pour mes enfants car elle avait perdu la tête. »