Un restaurateur italien se fait voler 1 300 euros et part à la recherche de son voleur… pour lui proposer un emploi
Un propriétaire de café qui ne garde pas rancune. Amedeo Gaudio, propriétaire du Caffè Nettuno dans la ville de Trente (Italie), a été victime d’un cambriolage dans son établissement très tôt le matin du jeudi 4 juillet, rapporte le Corriere della Sera.
En ouvrant son établissement jeudi matin, une de ses employées a eu la désagréable surprise de découvrir une vitrine forcée et la caisse enregistreuse à l’intérieur de laquelle se trouvaient 1 300 euros en liquide avait été vidée et elle a donc appelé Amedeo, puis la police. En plus de cette somme volée, l’homme de 68 ans a eu la grande surprise de découvrir trois post-it jaunes collés sur sa caisse enregistreuse, sur lesquels étaient inscrits plusieurs messages. Sur l’un était écrit « Désolé », sur le deuxième « J’en avais besoin, veuillez me pardonner » et sur le dernier « Je suis toxicomane ».
« Je veux lui pardonner. En fait, j’étais presque content de lire ces notes », confie Amedeo Gaudio au Corriere. « S’il a pris le temps de les écrire, au risque de l’arrivée de la police, c’est parce qu’il en avait vraiment besoin », conclut-il.
« Le voleur ne s’est pas moqué de moi »
Après avoir vérifié auprès des policiers que le malfaiteur était entré en forçant une fenêtre avec un siège de vélo, était monté sur une poubelle pour pénétrer dans l’établissement, puis était ressorti par le même endroit après être monté sur une table, le propriétaire des lieux s’est presque montré touché par cette façon de procéder. « À mon avis, le voleur ne s’est pas moqué de moi. C’était un cambriolagemais il a essayé par tous les moyens de nuire le moins possible à mon établissement », a-t-il ajouté.
C’est en partie pour cette raison qu’Amedeo Gaudio a fait une proposition surprenante à son bourreau. « S’il est arrêté et purge une peine, et qu’il vient s’excuser auprès de moi, je penserai à l’aider en lui proposant un travail », a-t-il déclaré au Corriere della Sera. Visiblement sans rancune, le sexagénaire a indiqué que la prochaine fois il suivrait le conseil de sa fille Silvia, « qui me dit toujours de ne pas laisser trop d’argent dans la caisse ».
Grâce aux caméras de vidéosurveillance d’un magasin voisin, la présence du voleur au visage masqué a été confirmée et l’heure exacte du cambriolage a pu être déterminée. Les images seront également utiles aux fins de l’enquête.