Présidentielle américaine 2024 : pour Joe Biden, « seul Dieu Tout-Puissant » peut lui dire de renoncer à affronter Trump
Le président américain Joe Biden a qualifié son débat avec Donald Trump la semaine dernière d' »épisode malheureux » dans une interview accordée vendredi à ABC News, mais a exprimé sa détermination à remporter l’élection présidentielle de novembre.
« J’étais épuisé. Je n’ai pas écouté mon instinct pour me préparer », a déclaré Biden à propos du débat. « C’était juste une mauvaise soirée, je ne sais pas pourquoi », a-t-il ajouté d’une voix rauque, s’arrêtant de temps en temps.
Le journaliste d’ABC George Stephanopoulos a demandé à Joe Biden s’il pensait vraiment pouvoir battre Donald Trump, alors que les sondages montrent que le candidat républicain creuse l’écart avec son adversaire démocrate. « Je ne pense pas que quiconque soit plus qualifié », a répondu le président sortant, affirmant que les sondages étaient inexacts.
Interrogé sur la possibilité qu’il mette fin à sa campagne si les démocrates du Congrès estimaient qu’il nuisait à leurs chances de réélection en novembre, Biden a répondu : « Si Dieu Tout-Puissant venait et me le disait, alors je pourrais le faire. »
Évaluation cognitive
Le président américain a déclaré qu’il était le seul responsable de sa performance lors du premier débat présidentiel. « Je me suis senti très mal », a déclaré Biden. « J’ai demandé (aux médecins présents avec moi) s’ils avaient fait des tests (pour) le COVID parce qu’ils essayaient de déterminer ce qui s’était passé. Ils ont fait des tests pour voir si j’avais une infection, vous savez, un virus. Je n’en ai pas eu. J’avais juste un très mauvais rhume ».
Interrogé pour savoir s’il était désormais plus fragile, le locataire de la Maison Blanche a répondu : « Non ». « Écoutez, mes capacités cognitives sont évaluées tous les jours. Tout ce que je fais (est un test) », a déclaré Joe Biden lorsqu’on lui a demandé s’il serait prêt à se soumettre à une évaluation cognitive.
Le président américain a défendu le bilan de son administration, notamment en matière économique. Il a également évoqué ses ambitions pour un second mandat, notamment en matière de santé publique.