Gérald Darmanin l’a demandé, c’est désormais officiel. Le GUD (Groupement Union Défense), un petit groupe étudiant d’extrême droite régulièrement accusé de ses actions et positions xénophobes, et trois autres structures d’extrême droite basées à Lyon ont été dissoutes mercredi en Conseil des ministres, a annoncé la porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot. , à quelques jours du premier tour des élections législatives.
Outre le GUD, syndicat étudiant xénophobe créé dans les années 1970 et récemment réactivé, les trois autres structures dissoutes sont les « groupe de fait » Les Remparts, ainsi que deux associations, La Traboule et Top sport Rhône. Une association islamiste, Jonas Paris, a également été dissoute.
« Nous venons de dissoudre des associations d’extrême droite, dont le GUD, et des islamistes radicaux au sein du Conseil des ministres. La haine des extrêmes doit être combattue par la République. Merci aux services du ministère de l’Intérieur pour le travail d’enquête »a commenté le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
Le mercredi 19 juin, il a annoncé son intention de « proposer très bientôt » le Président de la République de dissoudre le Groupe Union de la Défense (GUD) en Conseil des Ministres. Plus qu’un acronyme, le GUD représente une véritable matrice historique de la contestation étudiante d’extrême droite, régulièrement endormie, puis réactivée.
Quatre jeunes membres du GUD, dont le fils d’Axel Loustau, ancien cadre du RN, ont été interpellés à Paris à la suite d’une agression homophobe, dans la nuit qui a suivi l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République, dimanche 9 juin.
Plus d’informations à venir
