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Fierté italienne, Modric et les Croates au bord du gouffre… les tops et les flops de Croatie-Italie et Albanie-Espagne

Grâce à un but à la dernière seconde, l’Italie se qualifie pour les huitièmes de finale au détriment de la Croatie, quasiment éliminée. L’Espagne a battu l’Albanie avec une équipe largement remaniée.

HAUTS

La fierté de l’Italie, sauvée par le glas

Décidément, cet Euro aime les buts dans les derniers instants. 24 heures après que la Hongrie ait affronté l’Ecosse, l’Italie a, à son tour, changé son destin au bout du temps additionnel. L’homme providentiel porte le nom de Mattia Zaccagni, auteur d’une frappe en pleine lucarne aussi sublime qu’importante à la 98e minute de jeu. Longtemps au coude à coude avec la Croatie, la Nazionale a couru après le score dès l’heure de jeu, sans paniquer ni capituler même si le secteur offensif a manqué d’inspiration. Et c’est finalement le joueur de la Lazio, entré tardivement (81e), qui s’est mué en sauveur d’une nation qui commençait alors à sortir les calculatrices. Certain de terminer deuxièmes grâce à ce match nul arraché (1-1), les Italiens défieront la Suisse en huitièmes de finale, samedi à 18 heures. Une rencontre qui s’annonce palpitante pour la bande de Gianluigi Donnarumma, toujours impériale sur sa ligne lundi soir. .

Les remplaçants de l’Espagne sont là

Déjà qualifiée après son succès face à l’Italie (1-0) et assurée de terminer en tête du groupe B, la Roja a joué contre l’Albanie qui convoitait les huitièmes de finale. Les dix changements opérés au coup d’envoi par le sélectionneur Luis de la Fuente (Yamal, Morata, Carvajal sur le banc, Rodri suspendu…) n’a en rien perturbé le jeu protagoniste de l’Espagne, dominant dans le camp adverse et techniquement huilé. Dès le coup d’envoi, les Espagnols ont imposé le contrôle du match, multipliant les centres et les situations. A tel point que le miracle albanais n’a jamais semblé possible. Côté satisfaction individuelle, Ferran Torres a brillé devant en inscrivant l’unique but du match, sur un joli service de Dani Olmo. Alejandro Grimaldo a animé son couloir gauche tandis que le gardien remplaçant, David Raya, est devenu la dernière défense contre Broja en seconde période. Tous les voyants sont au vert pour une Espagne attractive, avant d’affronter un meilleur troisième en huitièmes de finale, dimanche prochain (21 heures).

flops

La Croatie et Luka Modric au bord du gouffre

Le désarroi de Luka Modric, abattu sur le banc de touche croate au moment du but italien, en dit long sur la désillusion que vient de subir le troisième du dernier Mondial. La Croatie avait besoin d’une victoire pour accéder aux huitièmes de finale de l’Euro pour la troisième fois consécutive. Une victoire qu’il détient, depuis l’action décisive de son capitaine historique, frustré par Donnarumma sur penalty puis décisif en fouillant les surfaces quelques secondes plus tard. Mais dans la dernière action du match, la défense des « Vatreni » s’est retrouvée piégée, tout comme contre l’Albanie (2-2) il y a cinq jours. Malgré un état d’esprit conquérant et des individus de haut niveau globalement (Kovacic, Brozovic, Gvardiol), la Croatie craque et termine 3ème du groupe B, avec seulement 2 points. Il lui faudrait désormais un miracle pour décrocher le ticket de meilleur troisième. Le retour à Zagreb est, malheureusement pour Zlatko Dalic et ses joueurs, bien plus proche.

L’Albanie n’avait pas les armes

Pour décrocher une qualification historique pour les huitièmes de finale de l’Euro, il fallait à l’Albanie un exploit face à l’Espagne. Cela ne s’est pas produit même si la Roja a aligné son équipe B. Jusqu’à l’heure de jeu, la marche semblait trop haute pour les Albanais, qui n’ont réussi que quatre tirs cadrés en 90 minutes. Tentatives sauvées par le gardien espagnol Raya, l’attaquant Broja étant le malheureux de la soirée. Le joueur de Chelsea aurait pu égaliser à deux reprises (62e, 92e) mais le but lui a été refusé. Signe que l’Albanie n’avait pas les moyens d’aller plus loin, dans un soi-disant « groupe de la mort » avant le début de la compétition. Pour autant, la sélection dirigée par le Brésilien Sylvinho, qui termine avec 1 point, n’aura pas à rougir de ses performances. Durant trois matches face aux leaders européens, elle a tenté de jouer et de gagner, avec évidemment un déficit de qualité sur le papier. Tout sauf un comparse.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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